Pour souligner la sortie en salle cette semaine de Dernière nuit à Milan, Mediafilm jette un œil dans le rétroviseur pour mesurer la qualité du cinéma italien contemporain.
De 2014 à 2024, Mediafilm a analysé et attribué une cote à 5502 longs métrages. De ce nombre, 100 avaient l’Italie comme pays producteur (ou coproducteur). Ce qui représente 1,82% des films sortis en salle durant la période. C’est peu, en comparaison des cinémas français (23,7%) et américain (46,2%). Mais il faut bien reconnaître une chose: le plus souvent, à l’écran comme dans l’assiette, la qualità italiana est au rendez-vous.
La preuve par 3? Vers un avenir radieux, de Nanni Moretti, lancé à Cannes en mai 2023, sorti en salle avant les Fêtes et nouvellement paru en numérique. Moi Capitaine, de Matteo Garrone, apparu sur nos écrans en février, en amont de la cérémonie des oscars où il concourait dans la section Meilleur film international. Dernière nuit à Milan, d’Andrea Di Stefano, en salle cette semaine. Les trois sont cotés (3) - Très bon par Mediafilm.
Bref, au niveau qualitatif, le cinéma italien contemporain se porte bien. En appui à cette affirmation: tout un aréopage de longs métrages sortis au cours de la dernière décennie, et qui définit les contours de son imaginaire. Que serait le cinéma italien sans l’apport crucial d’artistes tels Paolo Sorrentino, Luca Guadagnino ou Alice Rohrwacher? Les 36 longs métrages suivants, parmi les meilleurs produits en Italie au cours de la dernière décennie, répondent sans équivoque à la question.
