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La Chimère (La chimera)

It. 2023. Drame de moeurs de Alice Rohrwacher avec Josh O'Connor, Carol Duarte, Luca Chikovani. Un jeune archéologue anglais collabore avec des pilleurs de tombes italiens, impliqués dans un trafic d'artefacts étrusques. Récit extrêmement original sur la faillite morale de l'Occident. Réalisation très personnelle. J. O'Connor peu charismatique, parmi une distribution colorée et attachante. (sortie en salle: 5 avril 2024)

Général
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La Chimère (La chimera)

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It. 2023. Drame de moeurs de Alice Rohrwacher avec Josh O'Connor, Carol Duarte, Luca Chikovani.

Un jeune archéologue anglais collabore avec des pilleurs de tombes italiens, impliqués dans un trafic d'artefacts étrusques. Récit extrêmement original sur la faillite morale de l'Occident. Réalisation très personnelle. J. O'Connor peu charismatique, parmi une distribution colorée et attachante. (sortie en salle: 5 avril 2024)

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Après une courte peine de prison, Arthur revient dans le village à proximité de Rome où ses problèmes avec la loi ont commencé. Possédant un don pour déceler des trésors sous la terre, le jeune archéologue anglais retrouve avec une pointe d'aigreur ceux pour qui il travaille, des pilleurs de tombes impliqués dans le trafic d'artefacts de la civilisation étrusque. Arthur renoue également avec Flora, une ancienne cantatrice, qu’il a connue alors qu’il était fiancé à une de ses filles qui, depuis, serait décédée. L'autoritaire matriarche donne des cours de chant à une jeune femme réservée, qu’elle utilise, en réalité, comme bonniche. Au contact de cette dernière, Arthur en vient à réviser ses priorités et ses choix moraux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réalisatrice des MERVEILLES et de HEUREUX COMME LAZZARO poursuit sa démarche filmique très personnelle avec LA CHIMÈRE, récit extrêmement original sur le déficit de respect envers les morts, symptomatique de la faillite morale de l'Occident. Autour du protagoniste indécis et manipulé (Josh O'Connor, peu charismatique) s'agitent une galerie de personnages colorés et extravagants, rendus attachants par des interprètes expressifs. Et à la manière d'un choeur grec en version réduite, un chanteur s'accompagnant à la guitare commente l'action et l'évolution du héros, sur un ton légèrement ironique. Bref, il y a beaucoup à apprécier dans ce quatrième long métrage d'Alice Rohwacher, mais certains caprices de l'intrigue et quelques passages moins convaincants, ou trop prévisibles, l'empêchent d'être totalement satisfaisant. (Texte rédigé en mai 2023, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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