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Leonora addio

It. 2022. Drame de Paolo Taviani avec Nathalie Rapti Gomez, Fabrizio Ferracane, Massimo Popolizio. Dans l'Italie de l'après-guerre, le transport rocambolesque de l’urne contenant les cendres de l’écrivain Luigi Pirandello, de Rome à Agrigente, sa ville natale en Sicile. Hommage audacieux au néoréalisme italien et à l'oeuvre de Pirandello. Évocation mélancolique de la mort et de la vieillesse. Style libre. Interprètes très justes et expressifs.

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Leonora addio (Leonora addio)

It. 2022. Drame de Paolo Taviani avec Nathalie Rapti Gomez, Fabrizio Ferracane, Massimo Popolizio.

Dans l'Italie de l'après-guerre, le transport rocambolesque de l’urne contenant les cendres de l’écrivain Luigi Pirandello, de Rome à Agrigente, sa ville natale en Sicile. Hommage audacieux au néoréalisme italien et à l'oeuvre de Pirandello. Évocation mélancolique de la mort et de la vieillesse. Style libre. Interprètes très justes et expressifs.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Paolo Taviani
D'après l'oeuvre de Luigi Pirandello
Photographie :
Musique :
Le 10 décembre 1936, l’écrivain Luigi Pirandello, récompensé du prix Nobel de littérature deux ans plus tôt, s’éteint à Rome. L’urne contenant ses cendres est d’abord enterrée dans un cimetière local pendant dix ans. Pourtant, selon les dernières volontés du célèbre dramaturge et romancier, ses cendres devaient être dispersées en Sicile, dans sa ville natale d'Agrigente. Commence alors pour l’homme chargé de transporter l'urne un voyage rocambolesque à travers l'Italie de l'après-guerre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après KAOS (1984) et TU RIDI (1998), Paolo Taviani revient à Pirandello, cette fois sans son frère Vittorio, mort en 2018 et à qui il dédie le film. En hommage au néoréalisme italien, le cinéaste convie d'abord le spectateur à un road-movie cocasse, tourné dans un noir et blanc somptueux. Pour ensuite le propulser au cœur d'une adaptation en couleur de la dernière nouvelle de Pirandello, située dans le Brooklyn des immigrés italiens du début du XXe siècle. Bercé par la musique de Nicola Piovani, Taviani taille les visages de ses acteurs comme personne, particulièrement celui du jeune Matteo Pittiruti, très juste. À 90 ans, affranchi des structures imposées, le cinéaste italien déploie un style singulier, parfois absurde, passant par associations d'idées d'un style à l'autre, d'un genre à l'autre. Impossible de ne pas voir en creux un adieu à son frère, surtout quand il évoque avec mélancolie la mort, la vieillesse, le temps qui passe et l’héritage que laisse un artiste derrière lui. (Texte rédigé en février 2022, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Céline Gobert

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