Vous avez envie de secouer un peu votre Noël en regardant des films qui sortent de l’ordinaire? Voici cinq suggestions!
Bad Santa de Terry Zwigoff (2003)
Ce «Méchant Père Noël», interprété par Billy Bob Thornton, cambriole chaque année le magasin dans lequel lui et son acolyte Marcus, un nain afro-américain, sont embauchés. Ivre, désagréable avec les enfants, fumeur, il ne ressemble en rien au gentil Père Noël que l’on connaît.
Humour noir et sarcasmes hilarants sont au programme de ce film irrévérencieux et mordant, qui, sans tomber dans le mélodrame, est joliment parsemé de belles touches de tendresse. Notons que c’est signé Terry Zwigoff, à qui l’on doit aussi le caustique et réjouissant Ghost World.
Black Christmas de Bob Clark (1974)
Peu avant Noël, un maniaque criminel fait des ravages dans une pension pour étudiantes. Le film est souvent identifié comme étant le premier «slasher», sous-genre de l’horreur dans lequel un tueur assassine ses victimes les unes après les autres.
Une nouvelle mouture se voulant plus féministe, signée Sophia Takal, est sortie sur nos écrans il y a quelques jours. Ce n’est d’ailleurs pas le premier remake puisqu’en 2016, Glen Morgan réalisait un autre «Noël Noir», complètement tombé dans l’oubli depuis.
Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poirié (1982)
La veille de Noël, divers incidents perturbent le travail des employés d'une association d'aide aux désespérés. On vous prévient : l’humour est grinçant et le ton résolument satirique.
En France, cette adaptation d'un spectacle de café-théâtre de l'équipe du Splendid (Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Anémone et les autres) est devenue culte.
Gremlins de Joe Dante (1984)
Un jeune homme reçoit en cadeau un curieux animal qui donne naissance à de petites monstres voraces. Sous l'égide de Steven Spielberg, ici producteur, Dante y mélange avec brio tension, horreur et humour.
À l’époque, le film avait quelque peu choqué les parents, peu habitués à ce cocktail détonnant. C'est aujourd’hui un plaisir qui se savoure en famille. Et sachez que les effets visuels font encore très bonne impression, 35 ans plus tard !
L’Étrange Noël de Monsieur Jack de Henry Selick (1993)
Enfin, comment ne pas terminer cette liste avec la poésie macabre propre à l’univers de Tim Burton? Ici, c’est Henry Selick, spécialiste de l’animation de figurines, qui s’occupe de traduire à merveille toute l’étrangeté de son cinéma.
Au programme? Musique et chansons savoureuses, décors, mouvements et accessoires gorgés de détails délicieux. On adore! Pour preuve, notre cote (1) pour Chef d’oeuvre!
(Texte : Céline Gobert)
