
On le sait : les films sur la plateforme Mubi (maintenant repérables sur OUVOIR.CA !) ne restent disponibles que pour une période de 30 jours. Vous êtes abonnés? Voici notre petite sélection de ce qu’il vous faut regarder… avant la fin du mois!
1- Jules et Jim de François Truffaut
Dans le Paris des années 1900, Jules aime Catherine, qui aime également Jim... Porté par l'inoubliable trio composé de Jeanne Moreau, Oskar Werner et Henri Serres, ce drame sentimental, emblématique de la Nouvelle Vague, est tout simplement un chef-d’oeuvre.
C’est dans ce film que l’on peut entendre Jeanne Moreau chanter «Le Tourbillon», un magnifique moment de cinéma, depuis devenu culte.
Pourquoi le voir? Pour la fluidité et l'audace du montage, pour la beauté des images et pour l'originalité de la mise en scène. |
2- Le Fils de Saul de Laszlo Nemes
Un juif, membre du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau, brave tous les dangers pour offrir un service funèbre au cadavre d'un garçon.
Présenté en compétition au Festival de Cannes 2015, Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2016, Le Fils de Saul évoque avec originalité un pan méconnu de l'Holocauste : les destinées terribles des Sonderkommando, des déportés choisis par les SS pour s’occuper des convois, de l’entrée dans les chambres à gaz à l’extraction des cadavres.
Pourquoi le voir? Pour le parti pris audacieux du film, pour le jeu inspiré de Géza Rohrig, pour le traitement sonore remarquable. |
3- I am Love de Luca Guadagnino
Avant de réaliser Call me by your name, Guadagnino parlait déjà d’amour et filmait la liaison adultère de l'épouse d'un riche industriel milanais avec un ami de son fils. Mélodrame inspiré par les maîtres Douglas Sirk et Luchino Visconti, I am Love réserve un scénario foisonnant, axé sur l'évolution psychologique de l'héroïne.
Pour interpréter Emma, Tilda Swinton a appris le russe et l’italien. Il s’agit de sa cinquième collaboration avec le cinéaste italien après Les Protagonistes, A Bigger Splash, Suspiria et le documentaire Tilda Swinton : The Love Factory.
Pourquoi le voir? Pour le traitement expressif de la lumière, pour la mise en scène élégante et aérée, et pour Tilda Swinton, royale. |
4- Senso de Luchino Visconti
Dans ce mélodrame de luxe, quatrième long métrage du réalisateur italien, une comtesse vénitienne s'éprend d'un aventurier qui lui soutire de l'argent. À l’époque, en 1954, le film n’avait pas reçu que de bonnes critiques. On reprochait à Visconti d’avoir abandonné le néoréalisme qui caractérisait ses premières oeuvres.
Décors, costumes, couleurs vives : l’esthétique du film est en effet extrêmement soignée. Quant au propos, il est plus sombre: passion amoureuse pathétique et déclin de l’aristocratie sont au programme.
Pourquoi le voir? Pour la mise en scène, à la fois majestueuse et méticuleuse. Pour l’utilisation de la couleur. Pour le jeu poignant d’Alida Valli. |
5- Le Dernier Combat de Luc Besson
Enfin, une curiosité : le premier long-métrage de Luc Besson, réalisé en 1982. Dans cette dystopie en noir et blanc et sans dialogues, campée dans un futur apocalyptique, un jeune homme solitaire entre en lutte contre d'autres survivants.
C’est la première fois que Besson tourne avec Jean Reno. Ils collaboreront par la suite dans Subway, Le Grand Bleu, Nikita, et Le Professionnel.
Pourquoi le voir? Pour le traitement éminemment visuel Pour la mise en scène inventive. Pour l’interprétation expressive. |
(Texte : Céline Gobert)
La 24e édition du Festival du film de l’Outaouais sera dédiée à Michel Côté, récemment disparu.
En marge des blockbusters estivaux présentés en salle, de nombreuses projections à la belle étoile sont prévues cet été, à Montréal et un peu partout au Québec.
Décédé à l’âge de 72 ans, l’acteur québécois Michel Côté s’est notamment illustré, au cinéma, dans C.R.A.Z.Y. et Cruising Bar.
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