L’AVIS DE MEDIAFILM

Luc Besson s'est fait connaître à l'âge de vingt-trois ans par un film de science-fiction au coût modeste mais à la réalisation inventive, LE DERNIER COMBAT. Doté cette fois d'un budget généreux et nanti d'acteurs appréciés, il en a profité pour réaliser un brillant exercice de style dont la virtuosité fonctionne pourtant parfois à vide. Il en résulte un film très branché, reflétant les goûts et les tics d'une certaine jeunesse dans un mouvement emporté, pétaradant, où se bousculent les trouvailles visuelles. L'idée d'avoir choisi le métro et ses coulisses comme cadre de l'action confère à l'ensemble une aura insolite particulière. Les comédiens jouent le jeu avec une désinvolture appréciable.

Texte : Robert-Claude Bérubé