Hongr. 2015. Drame de Laszlo Nemes avec Géza Rohrig, Levente Molnar, Urs Rechn. Afin d'offrir un service funèbre au cadavre d'un garçon avant son autopsie, un juif membre du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau brave tous les dangers pour trouver un rabbin. Traversée originale, nuancée et obsédante dans l'enfer de l'Holocauste. Parti pris audacieux. Réalisation organique. Traitement sonore remarquable. G. Rohrig fascinant. (sortie en salle: 15 janvier 2016)
Afin d'offrir un service funèbre au cadavre d'un garçon avant son autopsie, un juif membre du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau brave tous les dangers pour trouver un rabbin. Traversée originale, nuancée et obsédante dans l'enfer de l'Holocauste. Parti pris audacieux. Réalisation organique. Traitement sonore remarquable. G. Rohrig fascinant. (sortie en salle: 15 janvier 2016)
Après trois courts métrages, le protégé de Béla Tarr signe un premier long métrage singulier et percutant, sur un aspect rarement traité de l'Holocauste. Le parti pris audacieux, admirablement relevé, consiste à enchaîner le spectateur à un seul personnage, filmé en plan rapproché. Nulle exposition obscène de l'horreur ici. Cette oeuvre dure, obsédante et résolument myope est au contraire fondée sur la suggestion, puis cadencée par les cris de désespoir, l'aboiement des ordres et le bruit métallique provenant du hors champ. Non seulement le réalisateur évite-t-il d'aborder le Sonderkommando comme un groupe homogène, mais il fait en sorte que le spectateur ne puisse ni approuver, ni condamner entièrement le protagoniste dans sa quête, sans doute folle, de sens et de dignité dans un tel enfer. La facture organique et le jeu inspiré de Géza Rohrig, fascinant en prisonnier buté, procurent à ce film d'exception une rare puissance émotionnelle. (Texte rédigé en mai 2015, dans le cadre du Festival de Cannes)
Texte : Jonathan Guilbault
Par : Jason Plante, Gatineau
Je vais devancer mediafilm; le film est un pur caramel fondant... tout juteux
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Je ne vois pas en quoi le film se merite un "3"... La regle des decors est respectee, les acteurs sont formidables lors de confontrations, et, rohrig est sexy je l'admets. C'est un sublime drame de guerre auquel je lui octroie 4 etoiles et demi (sur 5). Je sais que dans 20 ans le film obtiendra la cote '1'. Leszlo Nemes est un veritable petit genie. Et la finale est un coup de meastra qui merite un 1 et non un 2
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
mais la finale mérite (2) Donc...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Cette oeuvre n'a pas été fait pour plaire, mais une chose est sûr: ca ne laisse pas indifférent! On a de la difficulté à s'attacher au personnage principal et l'ensemble peut paraitre long, mais l'approche du cinéaste ose traiter le tout avec audace et sous un angle nouveau. C'est un film qui sera surement étudié dans des cours de cinéma, même si j'ai préféré de loin SCHINDLER'LIST.
J'attribue à ce film la Cote
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
le réalisateur réussit un tour de force car il évite le voyeurisme macabre, la représentation sadique des mises à morts, tout en montrant dans un réalisme implacable, réglé, organisé, la machine de mort nazie en action.
Hubert Lizé - Le Parisien
Ce film d'une puissance inouïe fait vivre de l'intérieur une tragédie qu'aucun cinéaste de fiction n'avait approché d'aussi près.
Arnaud Schwartz - La Croix
Laszlo Nemes se confronte à la question ultime de la représentation de l’innommable. La « voie » qu’il emprunte passe par un choix formel radical mais préserve sa démarche de toute obscénité (...). En cela, le film – évidemment éprouvant – apporte quelque chose de neuf à la façon dont le cinéma peut rendre compte de l’épisode le plus noir de l’histoire du XXe siècle.
Didier Péron - Libération
la focalisation sur Saul est (...) de l’ordre du spectacle immersif (...) et rappelle étrangement la progression par paliers du jeu vidéo dont le cinéaste use et abuse avec les mêmes stratégies à impacts.
Thomas Sotinel - Le Monde
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
L'affaire c'est que le film aurait mieux convenu en court métrage, car il y a un côté répétitif? Pour ma part le personnage de Saul m'a laissé un peu perplexe. La fin est sublime j'avoue.
J'attribue à ce film la Cote