À l’affiche du très beau film de Rebecca Zlotowski, Les enfants des autres, en salle cette semaine, Virginie Efira est devenue, en une décennie, une actrice incontournable.
Après des études dans des domaines assez variés, cette Bruxelloise de naissance, passionnée de théâtre, entre au Conservatoire royal, mais quitte le prestigieux établissement pour devenir, en 1998, animatrice de diverses émissions à la télévision belge.
Puis, à partir de 2003, elle occupe plusieurs fonctions à la télé française, entre autres celle de Miss Météo, ce qui, à l’instar de Louise Bourgoin ou de la Québécoise Charlotte Le Bon, la mène jusqu’au cinéma!
En 2010, alors qu’elle a 33 ans, Virginie Efira décide de ne se consacrer qu’à sa carrière d’actrice. Depuis, elle a tourné une bonne trentaine de films, se faisant d’abord connaître dans des comédies romantiques (20 ans d’écart), avant d’aborder un registre plus dramatique (Victoria, Benedetta) ou décalé (Adieu les cons) ainsi que le thriller (Madeleine Collins) et même le film musical (Don Juan).
Sa palette de comédienne est assez phénoménale, mêlant une hyper-sensibilité à la Juliette Binoche, un abattage à la Victoria Abril et une intelligence à la Meryl Streep.
Après 5 nominations aux César, elle obtient celui de la meilleure actrice en 2023 pour son rôle dans Revoir Paris d’Alice Winocour, qui devrait arriver dans nos salles d’ici la fin de l’année.
Une langue universelle, deuxième long métrage de Matthew Rankin, est projeté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes en marge du 77e Festival de Cannes.
Au 77e Festival de Cannes, Francis Ford Coppola lève (enfin!) le voile sur son attendu Megalopolis, 50 ans après sa première palme d’or (pour The Conversation), 45 ans après la seconde (pour Apocalypse Now).
Deux ans après Fumer fait tousser et moins d’un an après la sortie au Québec de Yannick, Quentin Dupieux inaugure le 77e Festival de Cannes avec Le deuxième acte, mise en abyme (et en miroir) du septième art.
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