
Mort à l’âge de 92 ans, le réalisateur Alain Tanner a été l’une des figures importantes du nouveau cinéma suisse dans les années 1970.
Né à Genève en 1929, Alain Tanner étudie les sciences économiques et s’engage ensuite dans la marine marchande. Lors d’un séjour à Londres entre 1955 et 1958, sa passion pour le cinéma se confirme, alors qu’il décroche un emploi au British Film Institute. Durant cette période, il réalise un premier film avec son ami Claude Goretta. Nice Time (Piccadilly la nuit) obtient alors le prix du film expérimental au Festival de Nice.
Très impliqué dans le milieu du cinéma genevois, Tanner fonde l'Association suisse des réalisateurs et fait partie du Groupe 5, mouvement composé de Michel Soutter, Claude Goretta, Jean-Louis Roy et Jean-Jacques Lagrange et destiné à promouvoir le jeune Cinéma Suisse.
Anti-conformiste et souvent à contre-courant, le réalisateur s’est fait remarquer à la fin des années 60 avec son premier long métrage, Charles mort ou vif. Ce film, sur un directeur d’entreprise qui abandonne son travail et sa famille pour mener un vie de bohème a remporté les grands honneurs au festival de Locarno. Alain Tanner est aussi reconnu pour La Salamandre, Les Années Lumière (Grand Prix du Festival de Cannes) et Dans la ville blanche (César du meilleur film francophone).
Sur les 19 films répertoriés par Mediafilm, 10 ont obtenu la cote (3) - très bon. Les voici donc rassemblés, en mémoire de ce cinéaste et pionnier de la Nouvelle vague en Suisse.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
Les feuilles mortes, 13e long métrage du Finlandais Aki Kaurismaki et Prix du Jury à Cannes, se dépose enfin sur nos écrans.
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