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La Femme de Rose Hill

Suis. 1989. Drame de moeurs de Alain Tanner avec Marie Gaydu, Jean-Philippe Ecoffey, Denise Péron. Venue en Suisse pour épouser un paysan, une jeune étrangère de race noire quitte celui-ci après le mariage pour aller vivre avec le fils d'un industriel. Sujet riche en éléments psychologiques et sociaux. Rythme lent. Réalisation attentive aux personnages. Interprétation pleine de vérité et de simplicité.

13 ans +
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La Femme de Rose Hill (La Femme de Rose Hill)

13 ans + 13 ans +

Suis. 1989. Drame de moeurs de Alain Tanner avec Marie Gaydu, Jean-Philippe Ecoffey, Denise Péron.

Venue en Suisse pour épouser un paysan, une jeune étrangère de race noire quitte celui-ci après le mariage pour aller vivre avec le fils d'un industriel. Sujet riche en éléments psychologiques et sociaux. Rythme lent. Réalisation attentive aux personnages. Interprétation pleine de vérité et de simplicité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Max Films
Julie, une jeune femme noire née à Rose Hill sur une île de l'océan Indien, arrive dans le canton de Vaud en Suisse pour épouser Marcel, un paysan qui ne lui plaît pas du tout. Elle le quitte après le mariage et va vivre avec Jean, le fils d'un industriel, et sa tante. Suite aux pressions de son père et à cause de son refus de s'engager, Jean quitte les deux femmes lorsque Julie devient enceinte. Il continue malgré tout à les aider financièrement. Après l'accouchement, un intérêt subit naît en lui pour cet enfant qu'il ne parvient pas à approcher. Le père de Jean prend les moyens qui s'imposent pour que toute cette histoire se termine au plus vite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tanner met en scène des personnages qui parlent peu et vivent tout viscéralement. Au drame psychologique qui vient bouleverser la vie de Jean s'ajoute un drame social qui dérange quelque peu les petites gens ne sachant accueillir qu'avec méfiance une femme d'un autre pays et d'une autre race. La force du film réside autant dans le sujet abordé que dans le rythme lent propre à ce réalisateur qui laisse toute la place aux personnages dans leur milieu. L'interprétation d'ensemble respire la vérité et la simplicité propres à l'univers d'Alain Tanner.

Texte : Sylvie Beaupré

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