La Salamandre

Suis. 1971. Comédie dramatique de Alain Tanner avec Bulle Ogier, Jean-Luc Bideau, Jacques Denis. Un journaliste fait la connaissance d'une jeune ouvrière, héroïne d'un fait divers dont il veut tirer un scénario. Tableau en grisaille de la société suisse. Traitement d'une lucidité ironique. Mélange de cocasse et de sérieux. Interprétation vivante.

La Salamandre (La Salamandre)

Général

Suis. 1971. Comédie dramatique de Alain Tanner avec Bulle Ogier, Jean-Luc Bideau, Jacques Denis.

Un journaliste fait la connaissance d'une jeune ouvrière, héroïne d'un fait divers dont il veut tirer un scénario. Tableau en grisaille de la société suisse. Traitement d'une lucidité ironique. Mélange de cocasse et de sérieux. Interprétation vivante.

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Genre :

Comédie dramatique

Année :

1971

Durée :

120 min.

Réalisation :

Alain Tanner

Scénario :

John Berger
Alain Tanner

Photographie :

Sandro Bernardoni
Renato Berta

Musique :

Patrick Moraz

Montage :

Marc Blavet
Brigitte Sousselier

Pays :

Suisse

Distributeur :

n/d

Interprètes :

Bulle Ogier
Jean-Luc Bideau
Jacques Denis
Véronique Alain

Un journaliste, Pierre, accepte de travailler au scénario d'un film basé sur un fait divers. Il s'adjoint un ami romancier, Paul, et entreprend de rencontrer les personnes impliquées dans l'incident. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Rosemonde, drôle de fille, accusée par son oncle d'avoir tiré sur lui. Paul refuse de rencontrer Rosemonde pour rester libre d'imaginer l'affaire à sa façon, mais la rencontre a lieu de toute manière. Les deux compères n'arrivent pas à terminer leur travail et Rosemonde continue sa petite vie indépendante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après CHARLES MORT OU VIF, Tanner continue avec une lucidité ironique à tracer un tableau en grisaille de la société qui l'entoure. Son film appartient à un courant de recherche qui insiste sur la dédramatisation et mêlé allègrement le grave et le léger. Il témoigne d'une grande intelligence dans la mise en scène mais se révèle exigeant pour le spectateur. Bulle Ogier se prête avec beaucoup de naturel au personnage insolite de Rosemonde et ses partenaires arrivent à être cocasses sans se révéler ridicules.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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