
À l’occasion de la sortie de 1917 de Sam Mendes, récompensé aux Golden Globes 2020, revenons sur cinq films de guerre qui méritent d’être (re)découverts, et auxquels on ne pense pas toujours !
Merry Christmas, Mr. Lawrence de Nagisa Oshima (1982)
Les difficiles relations entre des prisonniers de guerre anglais et leurs geôliers japonais dans un camp en Indonésie. Baignant dans un climat d’étrangeté, l’oeuvre - aussi connue sous le nom de Furyo - parle des difficultés de communication entre peuples de cultures différentes. Outre un contexte dramatique intense, le film offre une photographie extrêmement soignée.
Pourquoi le revoir? Pour le duel des artistes David Bowie et Ryuichi Sakamoto, incomparable! |
Le Pont de la Rivière Kwaï de David Lean (1957)
Avec des thèmes très voisins de ceux du film d'Oshima, ce somptueux long métrage s'intéresse à des prisonniers de guerre anglais, forcés par les Japonais de construire un pont dans la jungle. Il a remporté sept statuettes aux Oscars, dont celle du meilleur film.
Il faut dire que cette adaptation du roman de Pierre Boulle (La Planète des singes) offre une étude psychologique prenante, superbement interprétée par Alec Guinness, William Holden, et Sessue Hayakawa.
Pourquoi le revoir? Pour la maîtrise de la mise en scène de David Lean. Pour la ritournelle sifflée inoubliable. |
La Mince ligne rouge de Terrence Malick (1998)
En 1942, des soldats américains affrontent des Japonais sur l'île de Guadalcanal. Ce film marque le retour de Terrence Malick derrière la caméra après 20 ans d’absence. Mosaïque impressionniste et philosophique, l'ensemble reprend les caractéristiques du cinéma de Malick, dont des voix-off qui s’interrogent sur le sens de la guerre et de l’existence.
Pourquoi le revoir? Pour l’immense poésie qui se dégage de l'oeuvre. Pour la distribution cinq étoiles: Sean Penn, Jim Caviezel, Adrien Brody, Woody Harrelson, John Travolta, George Clooney, etc. |
Johnny s’en-va-t-en-guerre de Dalton Trumbo (1971)
Un soldat, dont les bras, les jambes et le visage ont été emportés par une bombe est maintenu en vie dans un hôpital militaire. Avec ce film présenté en compétition officielle à Cannes en 1971, le scénariste Dalton Trumbo (Spartacus, Papillon) passe en force à la mise en scène, en portant à l'écran son propre roman.
Quand le film a été présenté au public, les États-Unis étaient en pleine guerre du Viêt-Nam, et le monde était secoué par de nombreuses manifestations pacifistes.
Pourquoi le revoir? Pour le réquisitoire anti-guerre, qui résonne malheureusement encore aujourd’hui. |
L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville (1969)
Comme Johnny s’en-va-t-en-guerre, L’Armée des ombres s’éloigne des champs de bataille pour présenter les exploits d'un chef de la Résistance française. Comme à l’accoutumée chez Melville, le rythme est plutôt lent et le style sobre, jouant la carte de la retenue.
Selon le journal Le Monde, le tournage ne fut pas de tout repos, le réalisateur et sa star Lino Ventura ne s’adressant plus la parole après un différend qui les avait opposés sur le plateau du Deuxième souffle.
Pourquoi le revoir? Indéniablement pour le casting mythique, qui réunit Lino Ventura, Simone Signoret et Paul Meurisse. |
(Texte Céline Gobert)
Le 76e Festival de Cannes s’est terminé aujourd’hui avec l’annonce d’un palmarès qui semble faire l’unanimité.
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Décédée hier à l’âge de 83 ans, l’icône de la musique populaire Tina Turner a également laissé sa marque, de façon aussi intermittente qu’intense, au grand écran.
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