Simple Comme Sylvain, César du Meilleur film étranger

Ainsi, la cinéaste québécoise de 41 ans a quitté L’Olympia de Paris avec, sous le bras, le César du Meilleur film étranger, récompensant sa comédie sentimentale dans laquelle une professeure de philosophie (Magalie Lépine-Blondeau), vit une relation passionnelle avec l'entrepreneur (Pierre-Yves Cardinal) chargé de rénover le chalet qu’elle et son mari viennent de s’acheter.

Au palmarès des grands vainqueurs de cette 49e cérémonie s’est hissé le remarquable Anatomie d’une chute de Justine Triet, récompensé de 6 César, incluant ceux du Meilleur film et de la Meilleure réalisation. Toujours pour ce film acclamé par le public et la critique, l’actrice allemande Sandra Hüller a remporté le très mérité César de la Meilleure actrice, alors que son partenaire de jeu, Swann Arlaud, a décroché celui du Meilleur acteur de soutien.

Même s’il a surtout été reconnu pour ses qualités techniques, Le Règne animal de Thomas Cailley, talonne de près Anatomie d’une chute, avec 5 César (costumes, son, musique, photo et effets visuels).

Chez les interprètes, le Belge Arieh Worthalter (qu’on pourra voir dans le prochain film de Philippe Lesage, Comme le feu) a été couronné du César du Meilleur acteur pour sa prestation exceptionnelle dans Le procès Goldman de Cédric Kahn. Adèle Exarchopoulos (La vie d’Adèle) a, quant à elle, été sacrée Meilleure actrice dans un second rôle pour sa performance dans le sensible Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry.

Du côté des révélations, Ella Rumpf s’est illustrée chez les femmes pour Le Théorème de Marguerite, et Raphaël Quenard a reçu les honneurs chez les hommes pour Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, également récompensé du César du Meilleur premier film.

Enfin, soulignons que Les filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania, pour lequel Mediafilm a attribué la cote (2) - Remarquable, a décroché le prix du Meilleur documentaire.

Photo : Académie des César