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Le Règne animal

Fr. 2023. Science-fiction de Thomas Cailley avec Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos. Un homme entraîne son fils de 16 ans dans son projet visant à sauver son épouse, atteinte d’une maladie inconnue qui transforme des êtres humains en animaux. Propos écologiste bien amené. Attendrissante complicité père-fils. Costumes et maquillages inspirés. Quelques longueurs. P. Kircher épatant. (sortie en salle: 9 février 2024)

13 ans +
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Le Règne animal (Le Règne animal)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2023. Science-fiction de Thomas Cailley avec Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos.

Un homme entraîne son fils de 16 ans dans son projet visant à sauver son épouse, atteinte d’une maladie inconnue qui transforme des êtres humains en animaux. Propos écologiste bien amené. Attendrissante complicité père-fils. Costumes et maquillages inspirés. Quelques longueurs. P. Kircher épatant. (sortie en salle: 9 février 2024)

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Métropole Films Distribution
Récompenses
Un virus, qui transforme les êtres humains en animaux, fait son apparition en France. Traités comme des bêtes sauvages, les mutants appelés "bestioles" divisent la population. Certains veulent les faire interner, d’autres souhaitent les laisser vivre en paix dans la nature. François, un père dans la quarantaine, refuse de faire traiter sa femme, atteinte de la maladie inconnue, dans un hôpital parisien qu’il juge aliénant. Il s’installe donc avec Émile, son fils adolescent, dans une petite bourgade du sud du pays, près d’un nouveau centre hospitalier conçu spécialement pour soigner les "bestioles". Or, l’autobus qui transporte sa femme et d’autres malades vers le centre est impliqué dans un accident de la route, laissant s'échapper ses passagers mutants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Thomas Cailley (LES COMBATTANTS) a relevé le pari de réaliser une fable écologiste sans se faire trop didactique ou moralisateur. Il expose plutôt l’hypocrisie de notre traitement des animaux en misant sur notre identification aux personnages. Une stratégie efficace, puisque la complicité de son duo père-fils est fort attendrissante. Le jeune Paul Kircher est d’une force tranquille épatante dans son rôle de lycéen boudeur en quête de lui-même. Les costumes et les maquillages, débordants d’imagination, renforcent aussi magnifiquement le réalisme magique et la poésie du récit. Sa force dramatique souffre toutefois de quelques longueurs et de dialogues maladroits. (Texte rédigé en octobre 2023, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Olivier Du Ruisseau

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