
Présenté en première mondiale lors du 75e Festival de Cannes, Crimes of the Future de David Cronenberg arrive en salle ce vendredi.
Le cinéaste canadien exploite dans ce 22e long métrage les thèmes et motifs qui ont fait de lui le maître incontesté du « body horror ».
Depuis ses tous débuts en 1969, David Cronenberg s’intéresse aux mutations physiques (Rabid, Videodrome,The Fly) et aux monstres qui sommeillent à l’intérieur des hommes (Naked Lunch, Spider, A History of Violence).
Au carrefour de la science-fiction et du fantastique, ses longs métrages associés au « body horror » abordent plus particulièrement le rapport intime, charnel, entre le corps humain et la machine (Crash, eXistenz), ainsi que ses effets psychologiques, notamment la dualité et la perte de contact avec la réalité.
Plus ou moins bien accueillis à l’époque de leur sortie, comme en témoignent les cotes attribuées par Mediafilm, les premiers films d’exploitation de David Cronenberg ont jeté les bases d’un univers singulier dont on n’avait pas su, à l’époque, anticiper l’impact qu’il aurait. L’histoire, heureusement, a corrigé le tir. Si bien qu’aujourd’hui, David Cronenberg figure parmi les plus grands maîtres du cinéma mondial.
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
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