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Spider

Can. 2002. Drame psychologique de David Cronenberg avec Ralph Fiennes, Miranda Richardson, Gabriel Byrne. Un homme qui a passé 20 ans dans un institut psychiatrique se souvient des événements traumatisants de son enfance ayant conduit à son internement. Scénario rigoureux entraînant le spectateur au coeur de l'univers d'un schizophrène. Rythme très posé. Mise en scène dépouillée. Jeu intériorisé de R. Fiennes.

13 ans +
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Spider (Spider)

13 ans + 13 ans +

Can. 2002. Drame psychologique de David Cronenberg avec Ralph Fiennes, Miranda Richardson, Gabriel Byrne.

Un homme qui a passé 20 ans dans un institut psychiatrique se souvient des événements traumatisants de son enfance ayant conduit à son internement. Scénario rigoureux entraînant le spectateur au coeur de l'univers d'un schizophrène. Rythme très posé. Mise en scène dépouillée. Jeu intériorisé de R. Fiennes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Patrick McGrath
D'après le roman de Patrick McGrath
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Dennis Cleg a passé 20 ans de sa vie dans un institut psychiatrique. Il vient d'en sortir pour aller demeurer dans la maison de transition de madame Wilkinson, située dans son quartier natal de l'est de Londres. En revisitant les lieux de son enfance, Dennis se remémore les événements traumatisants qui ont entraîné son internement. Sa mère était une femme douce et affectueuse, très dévouée à son père, un ouvrier qui passait beaucoup de temps au pub. En remontant douloureusement le fil de sa mémoire, Dennis revoit le moment fatidique où sa mère découvrit son père en compagnie d'une prostituée, ce qui provoqua une confrontation aux conséquences funestes. Au fur et à mesure que Dennis revit ces terribles événements, il retombe lentement dans la folie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec une rigueur dans le traitement assez remarquable, David Cronenberg entraîne le spectateur au coeur de l'univers intérieur d'un schizophrène qui débusque dans sa mémoire trouble les causes de sa folie. Le scénario utilise habilement le concept du flash-back mental par lequel le protagoniste adulte se projette comme un témoin invisible au beau milieu des scènes qui ont marqué son enfance. Cet afflux de souvenirs se manifeste dans une zone ambiguë, située entre la réalité et l'imaginaire. Le spectateur entre dans ce monde comme on pénètre le rêve (ou le cauchemar) d'une autre personne et il doit attendre la toute fin avant de se voir offrir la clé de ce drame dont l'accent tragique s'exprime à voix basse, comme engourdi par la folie. Adoptant un rythme très posé et optant pour une mise en scène dont le style dépouillé est admirable, en même temps que froid et austère, Cronenberg signe une oeuvre maîtrisée. Certains spectateurs, moins patients ou disponibles que d'autres, risquent cependant de trouver l'ensemble un peu soporifique. Mais tous devraient s'entendre pour chanter les louanges de Ralph Fiennes, dont le jeu intériorisé exprime à merveille la fragilité psychologique et émotive du protagoniste. Miranda Richardson est elle aussi excellente dans un triple rôle.

Texte : Martin Girard

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