À l’affiche de Empire of Light de Sam Mendes, la comédienne Olivia Colman a fait montre d’un talent exceptionnel à plusieurs reprises. Voici 5 performances qui en font foi.
Cantonnée aux seconds rôles lors des dix premières années de sa carrière, la patience et la persévérance d'Olivia Colman auront porté leurs fruits aux débuts des années 2010. Et ce, autant à la télévision (Broadchurch, Fleabag, The Crown) qu’au cinéma.
Ce drame psychologique de Paddy Considine fait briller de mille feux la comédienne, alors qu’elle interprète la gérante d’une boutique de bienfaisance qui tente de venir en aide à un veuf alcoolique et violent, rôle qui lui a valu le prix de la meilleure actrice décerné par le British Independent Film. La voie est ainsi pavée pour une carrière digne de son potentiel.
L’excellence traduit fort bien la performance d’Olivia Colman dans ce drame musical inspiré d’un fait vécu, et dont le récit est construit à partir des témoignages de résidents de la rue London Road, marqués par l’arrestation d’un tueur en série.
Après avoir tourné une première fois avec le cinéaste Yorgos Lanthimos dans The Lobster, ce dernier a offert à l’actrice britannique une magnifique partition. Celle de la reine Anne, souveraine britannique instable et à la santé fragile. Son jeu, époustouflant, lui a permis de rafler des dizaines de prix d’interprétation, dont la Coupe Volpi à Venise et ceux de la meilleure actrice aux Oscars et aux BAFTA.
Bien que dans cette adaptation d’une pièce de théâtre de Florian Zeller (qui signe ici sa première réalisation), le truculent Anthony Hopkins en impose en octogénaire atteint d’Alzheimer, Olivia Colman offre, quant à elle, une interprétation hors-pair dans le rôle de sa fille.
En nomination cette année aux Oscars dans la catégorie Meilleure actrice, Olivia Colman livre une sublime composition en incarnant une professeure de littérature solitaire, confrontée à son passé de mère lors d’un séjour sur une île grecque. Il s’agit sans équivoque de l’un de ses plus grands rôles.
