Poupée volée (The Lost Daughter)
Poupée volée (The Lost Daughter)
L'avis de Mediafilm
Maggie Gyllenhaal marche dans les pas de David Lean et Luca Guadagnino avec cette adaptation sensible, assez libre, du roman "La poupée volée" d’Elena Ferrante ("L'amie prodigieuse"). Tout comme dans SUMMERTIME et A BIGGER SPLASH, l’action de THE LOST DAUGHTER se déroule le temps d'une parenthèse méditerranéenne enchantée et transformatrice. Habitée, le regard souvent voilé par l'émotion, Olivia Colman donne toute sa profondeur à cette Leda déchirée de l’intérieur par la culpabilité d’une maternité mal assumée. Par signes subtils ou suggestions, l'écheveau de l'intrigue se dévide en nourrissant la crainte, chez le spectateur, de dangers qui ne se matérialisent pas. Confronté aux non-dits et secrets du personnage, celui-ci dispose de tout l’espace pour les interpréter, les flashbacks servant à nourrir son imagination bien plus qu’à lui fournir des réponses. À l’écriture et au montage, Gyllenhaal démontre un puissant sens de l’ellipse, qui brouille la géographie des lieux et tonifie sa mise en scène plutôt effacée. Son impeccable direction d’acteurs confirme le talent jusqu’ici sujet à caution de Dakota Johnson (FIFTY SHADES OF GREY) et met en valeur le trop rare Ed Harris dans un rôle secondaire mais névralgique.
Synopsis
Leda, Anglaise de 48 ans, débarque sur une île grecque pour y passer quelques jours de vacances en solitaire. Sa tranquillité est vite troublée par l'arrivée sur la plage d'une large famille de touristes bruyants. Un dialogue tendu et rébarbatif s'ouvre entre la professeure de littérature à l'université de Cambridge et cette tribu appartenant visiblement au crime organisé. La disparition d’une enfant du groupe, qu'elle va aider à retrouver rapidement, ramène toutefois les deux partis à de meilleurs sentiments. Du reste, Leda est fascinée par Nina, maman de l'enfant et outsider du groupe, qui lui rappelle la mère qu’elle a été et le sacrifice qu’elle a dû faire pour pouvoir gravir les échelons du monde académique. Sans préméditation, la professeure va poser un geste aussi inoffensif qu’inexplicable. (sortie en salle le 17 décembre 2021)
Année
2021Genre
DrameDurée
121 min.Origine
États-UnisBande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame
Année
2021
Durée
121 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
D'après le roman de
Pays
États-Unis
Grèce
Distribution
Netflix