La comédie n’est pas son genre le plus courant, mais Karin Viard brille dans Nouveau départ.
Karin Viard nous est apparue pour la première fois au grand écran en 1990 dans une comédie: l’irrésistible Tatie Danielle. Un tout petit rôle, mais tout un film!
34 ans, 78 longs métrages et trois César plus tard (pour Haut les coeurs, Embrassez qui vous voudrez et Les chatouilles), l’actrice de 57 ans réapparaît cette semaine dans Nouveau départ, une comédie sur le couple et l’endurance amoureuse par-delà le départ des enfants, que Karin Viard a tournée avec un ami de longue date, Franck Dubosc.
Ce dernier joue un pianiste qui, encore amoureux de son épouse après 30 ans de mariage, la quitte en apprenant que ses sentiments ne sont pas partagés. S'amorce pour le couple séparé un parcours tortueux dans la zone minée des "quinquas" célibataires.
De passage au festival de films francophones Cinemania en novembre dernier, où elle était venue promouvoir trois films (Une nuit et Magnificat étant les deux autres), Karin Viard s’est brièvement prêtée au jeu de l’entrevue avec notre collègue Alexandre Duguay. À son retour, celui-ci nous a appris 3 choses fondamentales à son sujet…
Elle a des goûts très éclectiques
Déjà, comme spectatrice, j’ai des goûts très éclectiques. Je n’ai pas qu’une chapelle. J’adore les comédies quand elles sont réussies. J’aime les drames pour ce que ça me provoque comme émotion. J’aime les films plus subtils, les films d’auteur, les films grand public. Donc, lorsque j’ai à choisir un rôle, mon premier critère est le suivant: est-ce que j’aimerais voir ce film comme spectatrice?
Elle choisit des films, plus que des rôles
Quand j’étais jeune, il m'arrivait de choisir un beau rôle dans un film pas terrible. Aujourd’hui, je ne le fais plus. Un acteur a besoin d’un bon metteur en scène. Et s’il est moyen, ce que tu fais dans le film sera forcément moins intéressant. Il vaut mieux avoir un moins bon rôle dans un très bon film que l’inverse.
Elle adore jouer la comédie
J’adore les comédies mais on m’en propose peu qui me plaisent. Je les trouve trop souvent cousues de fil blanc. Du genre: ma belle-mère vient manger. Ou encore: les enfants de mon mec me plantent des couteaux dans l'dos. Que des petits sujets. Et du coup j’en accepte peu. Mais lorsqu’il y en a un qui a l’heur de me plaire, comme c’était le cas pour Nouveau départ, je m’engouffre dedans. D’autant que ce film m’a été proposé par un de mes plus vieux amis [le co scénariste et réalisateur Philippe Lefebvre], pour jouer avec un de mes plus vieux amis [Franck Dubosc, qu’elle connaît depuis 1981]. Donc, c’était assez miraculeux de pouvoir faire ça, entre amis, pour les bonnes raisons. Pas seulement parce qu’on est amis. On a repris la conversation là où on l’avait laissée et c’était merveilleux.
