Fr. 2023. Drame de Virginie Sauveur avec Karin Viard, François Berléand, Maxime Bergeron. Une chancelière de diocèse enquête sur la véritable identité d’un prêtre décédé, après avoir découvert avec stupeur qu’il s’agissait en réalité d’une femme. Plaidoyer pacifiste quoiqu'assez inoffensif pour la modernisation de l’Église catholique. Scénario ambitieux nommant plusieurs tabous. Réalisation compétente. K. Viard investie. (sortie en salle: 5 avril 2024)
Une chancelière de diocèse enquête sur la véritable identité d’un prêtre décédé, après avoir découvert avec stupeur qu’il s’agissait en réalité d’une femme. Plaidoyer pacifiste quoiqu'assez inoffensif pour la modernisation de l’Église catholique. Scénario ambitieux nommant plusieurs tabous. Réalisation compétente. K. Viard investie. (sortie en salle: 5 avril 2024)
Pour son premier long métrage, Virginie Sauveur met en scène de façon assez convenue, quoique compétente, un scénario librement inspiré du roman "Des femmes en noir" d’Anne-Isabelle Lacassagne. Plaidant pour la modernisation de l'Église catholique, où les vocations se font rares, le film demeure assez inoffensif dans sa posture d’ouverture pacifiste (parsemée de touches d’humour). Pour autant, le scénario a le mérite de nommer plusieurs tabous : l’ordination des femmes, la transidentité, le célibat des prêtres ou encore, plus largement, la place des femmes au sein de l’Église. À cette enquête principale, menée avec dynamisme par une Karin Viard (JALOUSE, POLISSE) aussi investie que d’habitude, se greffe la quête parallèle du fils pour ce père qu’il n’a jamais connu. Ces deux intrigues, on s'en doute, convergeront... un peu trop commodément. (Texte rédigé en novembre 2023, dans le cadre du festival Cinemania)
Texte : Céline Gobert