Vos fringales de cinéma vous font parfois rougir? Nous aussi et c'est très bien. Par ici les plaisirs coupables…
1- Il était une fois les boys de Richard Goudreau (2013)
En 1967, les jeunes membres d'une équipe de hockey amateur tentent de se qualifier dans un tournoi paroissial.
Avec son climat nostalgique et ses héros colorés plongés dans le Québec de la Révolution tranquille, cet antépisode d'une série inaugurée en 1997 est sans conteste un délicieux plaisir coupable 100% québécois.
Bonus : les prestations savoureuses des vieux habitués de la série de Marc Messier à Rémy Girard, en passant par Pierre Lebeau.
2- Loin des yeux de Nanette Burstein (2010)
Une aspirante journaliste de San Francisco et un employé d'une maison de disques de New York font le pari de la relation amoureuse à distance.
Qui dit plaisir coupable, dit comédie romantique… Et, avec ses dialogues rafraîchissants, sa réalisation vivante et son duo d’interprètes attachants (Drew Barrymore et Justin Long), ce film mérite largement d’être (re)découvert.
D’autant qu’en cette période de confinement et d’éloignement social, les enjeux d’une relation à distance pourraient bien parler à bon nombre d’entre vous…
3- The Crow de Alex Proyas (1994)
Un musicien qui a été sauvagement assassiné revient d'entre les morts pour exercer une terrible vengeance.
Ce drame fantastique stylisé, adapté d’une bande dessinée, constitue un exercice de style assez impressionnant à la photographie inventive et au montage frénétique.
Malgré la tristesse qui entoure la composition de Brandon Lee, fils de Bruce Lee décédé sur le tournage car frappé par une balle perdue, le long-métrage mérite le détour pour son ambiance urbaine gothique et inquiétante.
4- Karmina de Gabriel Pelletier (1996)
Fuyant un mariage imposé par ses parents, une vampire trouve refuge auprès de sa tante qui l'incite à redevenir humaine.
Comédie fantaisiste en forme de pastiche de film d’horreur, Karmina est un autre plaisir coupable made in Québec.
Décors gothiques, vampires qui déclament des expressions québécoises, touches parodiques, effets visuels réussis… Ce second film de Gabriel Pelletier, après L’Automne Sauvage, est aujourd’hui culte.
5- Vous avez un message de Nora Ephron (1998)
Une jeune libraire part en guerre contre un riche concurrent sans réaliser qu'il s'agit de son bien-aimé correspondant anonyme sur l'internet.
Distanciation sociale oblige, on termine avec une autre histoire d’amour à distance : celle entre la belle Meg Ryan et Tom Hanks. Ce remake de la comédie sentimentale d'Ernst Lubitsch The Shop Around the Corner vaut surtout pour le charme de ses deux acteurs principaux.
Même si la relation virtuelle épistolaire sous pseudonymes semble dater d’un autre temps (les débuts d’internet), c’est grâce à ce duo rigolo que la romance fonctionne.
Sept ans après La danseuse, sur la stupéfiante Loïe Fuller, Stéphanie Di Giusto s'attaque en beauté à une autre femme-phénomène dans Rosalie, en salle au Québec dès le 26 avril.
Josh O’Connor et Mike Faist se livrent une joute sulfureuse pour gagner le cœur de Zendaya dans Challengers, plus récent film réalisé par Luca Guadagnino.
En ce Jour de la Terre, célébré pour la première fois en 1970, Mediafilm propose de revisiter 7 films qui ont abordé, chacun à leur manière, des enjeux liés à la crise écologique.
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