
Les films sur la plateforme Mubi (maintenant repérables sur OUVOIR.CA !) ne restent disponibles que pour une période de 30 jours. Vous êtes abonnés? Voici notre petite sélection de ce qu’il vous faut regarder… sans tarder!
1- Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Bunuel
Deux couples bourgeois et un diplomate subissent divers contretemps chaque fois qu'ils se réunissent pour prendre un repas. Cette comédie satirique, interprétée par Fernando Rey et Delphine Seyrig, s’est méritée la cote (1) pour chef-d’oeuvre!
Récompensé par l’Oscar du meilleur film étranger en 1973, ce petit bijou surréaliste réunit par ailleurs Bunuel et Michel Piccoli pour la cinquième fois.
Pourquoi le (re)voir? Pour son mélange déconcertant de rêve et de réalité. |
2- La Femme d’à côté de François Truffaut
À l'insu de leur conjoint respectif, un homme et une femme reprennent une ancienne liaison. En 1981, Truffaut filme un magnifique couple de cinéma, aussi intense que torturé: Gérard Depardieu et Fanny Ardant.
Passion amoureuse destructrice, mal de vivre et désespoir sont au coeur de ce classique du cinéma français, qui s’achève sur une réplique célèbre : «Ni avec toi, ni sans toi.»
Cette oeuvre est peut-être la plus sombre de l’un des réalisateurs-phare de la Nouvelle Vague française.
Pourquoi le (re)voir? Pour la musique de Georges Delerue. |
3- La Religieuse de Jacques Rivette
Au XVIIIe siècle, la jeune Suzanne Simonin est cloîtrée contre son gré dans un couvent. Anna Karina tient le rôle-titre dans cette adaptation rigoureuse du roman de Denis Diderot.
Accompagné d’une interdiction aux moins de 18 ans et attaqué par des associations religieuses qui voulaient le censurer, le film fait scandale en 1966. Dans une lettre ouverte à André Malraux, alors ministre de la culture, Jean-Luc Godard dénonçait cette censure, qu'il appelait «Gestapo de l’esprit.» Ce n’est qu’en 1975 que le film sera déclaré tout public.
Notons que Rivette, tout comme Truffaut, fut d’abord critique aux Cahiers du cinéma. Il est décédé en 2016, à Paris.
Pourquoi le (re)voir? Pour la regrettée Anna Karina, évidemment. |
4- Une Éducation de Lone Scherfig
À Londres en 1962, une adolescente rêveuse et francophile s'éprend d'un trentenaire sophistiqué mais malhonnête, qui lui fait miroiter un mariage heureux. L’actrice Carey Mulligan, alors âgée de 24 ans, y est lumineuse. Petite particularité du film: on peut y entendre beaucoup de chansons françaises!
Axée sur les oppositions et les jeux de miroir, la réalisation de la Danoise Lone Scherfig est à signaler.
En 2009, à Sundance, Une Éducation a remporté le Prix du public (catégorie drames) et un Prix pour sa photographie.
Pourquoi le (re)voir? Pour la finesse de l'analyse psychologique et l'intelligence du propos. |
5- Vivement dimanche! de François Truffaut
Une secrétaire délurée se lance dans une enquête afin de sauver son patron accusé d'un double meurtre. Cette comédie policière de Truffaut met un scène le duo Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant. Encore un Truffaut? Eh oui! Mubi consacre une rétrospective au cinéaste depuis plusieurs jours.
Ce film - le dernier de Truffaut, avant sa mort à l’âge de 52 ans - est aussi le dernier de leur programme. En plus de quelques clins d'oeil aux films noirs, Vivement dimanche! rend brillamment hommage au cinéma d’Alfred Hitchcock, auquel Truffaut a consacré un livre mythique.
Pourquoi le (re)voir? Pour son humour et ses répliques piquantes! |
(Texte Céline Gobert)
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