
1972 a été une année particulièrement faste pour le cinéma. Selon Mediafilm, 17 films ont obtenu, cette année-là, la cote 1 (chef-d’œuvre) ou 2 (remarquable). À titre de comparaison, dix (ou moins) long-métrages ont été cotés ainsi chacune des deux années précédentes ou suivantes.
Parmi ces films, nous en avons choisi dix qui témoignent de la qualité exceptionnelle qu’on retrouvait alors dans les salles. À commencer par The Godfather, sorti le 24 mars 1972 et avec lequel Coppola allait imposer le « Nouvel Hollywood », aux côtés de Scorsese, Spielberg, De Palma et d’un certain George Lucas…
De l’autre côté de l’Atlantique, le septuagénaire Luis Buñuel signait Le charme discret de la bourgeoisie, l’un de ses nombreux chef-d’œuvres, tandis que Fellini et Visconti réalisaient deux de leurs films marquants : Roma et Ludwig.
En parallèle, Werner Herzog, dans Aguirre, la colère de Dieu, et John Boorman, dans Deliverance, exploraient la folie des hommes, alors que Tarkovski interrogeait la nature humaine par le biais de la science-fiction dans Solaris. Bertolucci donnait son dernier grand rôle à Marlon Brando dans Le dernier tango à Paris et Bob Fosse, avec Cabaret, offrait à Liza Minnelli le rôle auquel on l’identifie encore aujourd’hui.
Cinquième long-métrage de Gilles Carle, La vraie nature de Bernadette mettait en vedette Micheline Lanctôt en égérie libertarienne du vent de renouveau qui soufflait sur le Québec.
Un demi-siècle plus tard, ces dix films séduisent autant les cinéphiles du monde entier qu’au jour de leur sortie en salle.
Rencontré au tiff, Hirokazu Kore-eda nous parle du père, du fils et de son nouveau film, Monster, en salle cette semaine.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
©2023 MEDIAFILM Tous droits réservés.