
À l’occasion de la sortie en salle de You Hurt My Feelings de Nicole Holofcener, voici le portrait d’une réalisatrice et scénariste brillante, dont l’oeuvre s’articule autour des femmes et de leurs remises en question.
Née à New York en 1960, Nicole Holofcener connaît une enfance nourrie par le cinéma. Fille de la cheffe décoratrice Carol Joffe, son beau-père, Charles H. Joffe est producteur pour Woody Allen. Au cours de sa jeunesse, elle assiste donc à quelques tournages, et se voit confier plus tard des responsabilités, en devenant notamment apprenti-monteuse pour Hanna and Her Sisters.
Nicole Holofcener concrétise ensuite son intérêt pour la réalisation et l’écriture en poursuivant des études universitaires, puis en réalisant, en 1991, Angry, un premier court métrage accueilli chaleureusement au Festival du film de Sundance. C’est en 1996 qu’elle tente un premier essai au long avec Walking and Talking, une comédie sentimentale qui révèle dès lors tout le potentiel de son humour fin et intelligent.
Ainsi, la réalisatrice poursuit son exploration de personnages féminins, souvent en quête d’émancipation, et confie à plusieurs occasions des rôles principaux à son actrice fétiche, l’excellente Catherine Keener, en grande forme dans Please Give, opus considéré par Mediafilm comme étant le plus abouti de sa filmographie.
Après avoir signé Enough Said, mettant en vedette Julia Louis-Dreyfus et le regretté James Gandolfini dans un ses derniers rôles, la cinéaste met à profit ses talents de scénariste au service de Marielle Heller pour Can You Ever Forgive Me?, et de Ridley Scott pour The Last Duel.
Parallèlement à sa carrière cinématographique, Nicole Holofcener a été appelée à collaborer pour la télé sur des séries telles que Sex and the City, Gilmore Girls, Six Feet Under, Enlightened ainsi que Parks and Recreation.
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
La 24e édition du Festival du film de l’Outaouais sera dédiée à Michel Côté, récemment disparu.
En marge des blockbusters estivaux présentés en salle, de nombreuses projections à la belle étoile sont prévues cet été, à Montréal et un peu partout au Québec.
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