En salle vendredi, la comédie Un bon patron de Fernando Leon de Aranoa met en vedette l’excellent Javier Bardem. L’occasion, pour l’équipe de Mediafilm, de souligner cinq de ses performances hors pair.
S’il est, chez Bigas Luna et Pedro Almodovar, l’incarnation du charme et de la virilité, l’acteur espagnol âgé de 53 ans sait faire preuve d’un registre à l’étendue surprenante. Les titres suivants témoignent de son immense talent, maintes fois récompensé.
Le portrait du poète et romancier cubain Reinaldo Arenas, réalisé par Julian Schnabel, est rehaussé par la présence de Bardem. L’interprétation nuancée qu’il fait de cet artiste, persécuté par le régime castriste en raison de son homosexualité, l’a notamment révélé à l’international.
Mis en scène par Alejandro Amenabar, le combat de Ramon Sampedro, un quadriplégique s’étant battu durant près de 30 ans pour le droit légitime de mourir, est porté de façon magistrale par le comédien.
Dans ce remarquable western contemporain des frères Coen, Bardem glace le sang, en incarnant l’un des tueurs les plus inquiétants de l’histoire du cinéma. Sa performance, iconique, lui a valu, entre autres, l’Oscar du second rôle masculin.
Se mettant dans la peau d’un magouilleur atteint d'un cancer incurable, l’interprète espagnol offre, dans ce film d’Alejandro Gonzalez Inarritu, la puissante composition d’un homme en quête de rédemption. Ce véritable tour de force lui a valu un prix d'interprétation à Cannes.
Avec ce trépidant épisode des aventures de James Bond, le cinéaste Sam Mendes a eu la brillante idée d’offrir le rôle du méchant à Javier Bardem. Celui-ci incarne un ennemi redoutable, l’un des plus marquants de la franchise 007.
Le 31 août prochain marquera le 40e anniversaire de la sortie en salle au Québec de La femme de l’hôtel, premier long métrage de Léa Pool. Ce film sublime d’inspiration durassienne se fait l’écho du tout dernier film de la cinéaste d’origine suisse: Hôtel silence, qui prend l’affiche cette semaine au Québec.
S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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