Patrick Boivin donne au jeune Isak Guinard Butt son premier rôle au cinéma dans Écho à Delta, en salle dès le 1er mars.
Fasciné par la possibilité que d’autres formes de vie puissent exister dans l’univers, Étienne (Isak Guinard Butt), un garçon de 10 ans, est convaincu que son petit frère disparu mystérieusement, a été enlevé par des extraterrestres.
C’est le point de départ de ce drame pour la famille qui sera présenté en ouverture du Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM). Épousant certains codes du cinéma de genre, le film a déjà conquis le jury du Festival Schlingel en Allemagne, où il a remporté le Prix de la critique. Mediafilm a rencontré son réalisateur, Patrick Boivin.
Non (rire). En fait, oui, mais pas en visite chez nous… Ce qui est drôle, c'est qu’adolescent, j'ai commencé à faire de la bande dessinée. Puis une des choses qui a été ma première source d'inspiration, ça a été l'ufologue Richard Glenn avec tout son délire. À l’époque, avec des amis, on allait voir ses conférences riches de fantaisies, puis on dessinait le monde. On trippait! (rire)
Pour ce film, oui. On avait besoin de cette magie-là pour sentir un peu le délire dans lequel part le jeune Étienne. Je ne pense pas qu'on aurait pu raconter cette histoire-là sans ce bagage qui me permet de le faire. Autrement, nous n’aurions pas eu les moyens, parce que ces effets coûtent cher.
Explorers, totalement! (rire) C’est le meilleur exemple, quand les kids commencent à construire leur navette. J’avais ce film en tête pendant le projet. Et oui, les Contes pour tous nous ont influencés… Opération beurre de pinottes, puis La guerre des tuques dans une certaine mesure; c’était un des rares films québécois où des jeunes parlent comme des jeunes. Cet aspect était important pour moi.
Tout à fait! Alexis Le May et Michèle Motard, qui signent la musique, sont des amis. Je connais bien leur travail. Michèle essaie plein d’instruments. Elle a commencé à jouer de l’égoïne il y a quelques années. Mon grand-père en jouait aussi. Donc, oui, il y a cette sonorité qui donne un aspect “science-fiction”, mais à la base, ce sont principalement des circonstances qui ont mené vers ces sonorités.
Je suis père de deux enfants. Ça fait des années que je vois ce qui les intéresse. Comme parent, quand je les accompagne au cinéma, je n’ai pas envie de m’emmerder. Donc, le parti pris que nous avions, c'était d'aller vers un film qui allait plaire aux enfants et aux adultes, mais pour des raisons différentes.
Parce que c'est le genre de cinéma qui me plaît. J’ai eu la chance de travailler avec un scénariste et des producteurs qui étaient game d’aller au bout du pari voulant que les enfants soient capables de comprendre le sous-texte, les non-dits. Ils n’ont pas besoin d’avoir tout cuit dans le bec. Ils sont brillants. Je pense qu’ils aiment découvrir, et préfèrent se faire demander « 2+2 » que de se fait dire « 4 ».
C'est ce que je crois que les jeunes vivent. C'est le souvenir que j'en ai… Je n'ai pas de souvenir de disputes entre mes parents. Mais j'ai des souvenirs de conflits entre adultes où c'était juste du bruit et de l'agression, mais les mots, tu ne les comprends pas. C’est le point de vue du jeune dans le film.
Non. J’en ai fait beaucoup. Entre autres avec mes enfants. J'étais donc en confiance, même si je me suis énormément préparé. Malgré un tournage dans des circonstances difficiles [pandémie, manque de personnel], nous avons quand même pu faire des ateliers de jeu avec eux. Isak [Guinard Butt] avait tout ce qu'il fallait, sauf l'expérience. Nous avons travaillé fort avec lui et je suis vraiment content du résultat. Il n'a jamais lâché et nous a donné que de grosses performances.
Oui, ça fait longtemps que c'est lui. J’ai fait quelques projets avec lui, il est comme un incontournable pour moi. Le personnage de l’homme de la cour à scrap est arrivé plus tard dans l’écriture, mais c’était clair que ça allait être Martin Dubreuil.
Photos : Filmoption International
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