
Présenté en première mondiale à Cannes en mai dernier, Asteroid City de Wes Anderson arrive sur nos écrans cette semaine. Survol de ce réalisateur esthète, en 5 opus incontournables.
Réputé pour son style visuel distinctif, ses plans méticuleux et symétriques, sa palette de couleurs où le jaune a souvent préséance, son humour pince sans-rire, ses personnages excentriques et ses univers décalés, le cinéaste autodidacte a rapidement fait sa place au sein du cinéma indépendant américain.
Après avoir tourné Bottle Rocket, premier long métrage tiré de son court, Wes Anderson définit sa signature avec ce triangle amoureux pour le moins particulier, entre un adolescent, une jeune enseignante et un millionnaire. Cette comédie, qui tient autant de Truffaut que de Charlie Brown, nous a fait découvrir Jason Schwartzman, un des acteurs fétiches du cinéaste, aux côtés d’un Bill Murray en pleine forme.
Une famille excentrique et dysfonctionnelle se trouve au coeur de cette sympathique proposition présentée sous formes de vignettes. Porté par un ensemble de comédiens à l’avenant, The Royal Tenenbaums fait, à nouveau, montre d’une réalisation inventive.
Moonrise Kingdom est le premier à se prévaloir d’une cote (3) - Très bon. Le récit d’un jeune scout déterminé à retrouver une adolescente dont il est éperdument amoureux est élevé par une mise en scène expressionniste, où les multiples influences que Wes Anderson aiment tant citer à travers ses oeuvres sont habilement intégrées.
Il s’agit sans conteste de l’oeuvre la plus aboutie d’Anderson, ici au sommet de son art. Au service d’un récit construit sur plusieurs niveaux, et rempli de personnages aussi attachants qu’extravagants, la rencontre de l’opulence baroque et de la théâtralité envoûte dès les premières images.
Après Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson revient à l'animation en stop motion, avec ce film, son plus pessimiste à ce jour. Abordant les maux du monde contemporain, ce récit d’une grande beauté formelle a été récompensé de l’Ours d’argent à Berlin en 2018.
Photo : Roger Do Minh/Pop. 87 Productions/Focus Features
Rencontré au tiff, Hirokazu Kore-eda nous parle du père, du fils et de son nouveau film, Monster, en salle cette semaine.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
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