Mort hier dans un accident de moto, Treat Williams est devenu célèbre avec son rôle dans Hair de Milos Forman.
Né dans une famille aisée de la Côte Est, où rien de ne le prédestinait au cinéma, Treat Williams a joué une soixantaine de fois au grand écran. Il est remarqué en 1975 dans The Ritz de Richard Lester, mais c’est dans la peau de George Berger, le hippie pacifiste du film musical Hair, qu’il devient célèbre.
Alors qu’il tourne de nombreux films et séries pour la télévision, l’acteur multiplie les rôles au au grand écran, jouant très souvent des policiers, comme dans l’excellent Prince of the City de Sidney Lumet. Après avoir incarné un chef syndicaliste véreux dans Once Upon a Time in America de Sergio Leone, Treat Williams poursuit sa carrière sans vraiment retrouver le lustre de ses débuts mais travaillant sans relâche jusqu’à sa mort.
Il était ce que les Américains appellent un « actor’s actor », de ceux dont on ne voit pas le travail et qui se fondent dans leurs personnages, aussi à l’aise dans un thriller d’Yves Simoneau (Till Death Do Us Part), que dans une comédie de Spielberg (1941) ou dans Attack of the 50 Foot Cheerleader, film d’horreur en 3D, produit par Roger Corman.
En mémoire de cet acteur classique, voici 5 de ses films les mieux cotés.
Une langue universelle, deuxième long métrage de Matthew Rankin, est projeté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes en marge du 77e Festival de Cannes.
Après avoir raflé les prix du jury et de la mise en scène à Cannes avec The Lobster et The Killing of a Sacred Deer, Yórgos Lánthimos concourt de nouveau pour la Palme d’or avec Kinds of Kindness.
Au 77e Festival de Cannes, Francis Ford Coppola lève (enfin!) le voile sur son attendu Megalopolis, 50 ans après sa première palme d’or (pour The Conversation), 45 ans après la seconde (pour Apocalypse Now).
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