Décédée hier à l’âge de 83 ans, l’icône de la musique populaire Tina Turner a également laissé sa marque, de façon aussi intermittente qu’intense, au grand écran.
Née dans le sud des États-Unis, Anna Mae Bullock devient, aux côtés de son mari Ike, une figure incontournable de la musique populaire des années 60 et 70. Avec sa voix chaude et rauque, elle a une présence électrique sur scène, que les frères Maysles capturent dans Gimme Shelter, document inestimable sur cette époque – et auquel la cote de Mediafilm, donnée à chaud, ne rend pas justice!
Après des années de tournées, d’enregistrements et d’abus de son mari, la chanteuse le quitte et commence à voler de ses propres ailes, entre autres en jouant une Acid Queen incandescente dans l’opéra rock Tommy de Ken Russell.
Après une traversée du désert, l’artiste fait, à 45 ans, un retour phénoménal sur les scènes et sur les ondes. En parallèle, elle se retrouve en tête d’affiche de Mad Max Beyond Thunderdome de George Miller, où elle « fait montre d’une présence redoutable ».
En 1993, c’est son parcours jusque-là – de ses débuts modestes à sa gloire solo, en passant par son mariage avec un homme violent – qui forme la trame de What’s Love Got to Do With It de Brian Gibson, dans lequel Angela Bassett incarne avec fougue la chanteuse, rôle pour lequel elle obtient sa première nomination pour un oscar.
Deux ans avant sa mort, Tina Turner accepte de participer à Tina de Daniel Lindsay et T.J. Martin, un documentaire sur sa vie qui affiche une véritable recherche formelle, et qui témoigne avec franchise du destin exceptionnel de cette femme plus grande que nature.
Après le succès de And Then We Danced, le Suédois Levan Akin est de retour avec Crossing, une magnifique ode à la solidarité entre trois étrangers. Entrevue avec un cinéaste empathique et humaniste.
Dans Deadpool & Wolverine, en salle le 26 juillet, Hugh Jackman interprète pour la dixième fois son personnage iconique de mutant aux griffes d’acier issu de l’écurie Marvel. Portrait de l’acteur en sept autres incarnations.
Dans 1995, Ricardo Trogi se penche, avec son inimitable auto-dérision, sur sa participation à l’édition 1994-95 de la Course destination monde. Entretien avec un réalisateur dont la carrière à été propulsée par cette aventure.
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