Sigourney Weaver donne la réplique à Joel Edgerton dans Master Gardener de Paul Schrader, en salle cette semaine. L’occasion de souligner, en 10 films, le parcours de cette grande dame du cinéma.
En nomination à trois reprises pour un Oscar, récipiendaire de 2 Golden Globes et encensée pour son rôle de l’héroïque Ripley de la saga Alien, la célèbre actrice hollywoodienne n’a plus tellement besoin de présentation.
Fille de la comédienne britannique Elizabeth Inglis et de Sylvester Weaver, un ancien président du réseau NBC, Susan Alexandra Weaver voit le jour à New York le 8 octobre 1949. Ainsi, son environnement familial la prédispose à s’intéresser toute jeune à l’art dramatique et au 7e art. Et c’est à 14 ans, qu’elle adopte le prénom Sigourney, inspirée par celui d’un des personnages de The Great Gatsby.
Après quelques prestations au théâtre et à la télévision, Sigourney Weaver fait ses débuts au grand écran avec un rôle muet dans Annie Hall de Woody Allen. En 1979, la partition que lui confie Ridley Scott pour son film de science-fiction Alien la révèle à l’international et devient déterminant pour la suite d’une fructueuse carrière.
Depuis, cette actrice francophile - et qui parle un français tout à fait convenable! - s’avère aussi douée dans un registre dramatique que comique, et est reconnue pour ses personnages indépendants et déterminés.
Qu’elle compose une patronne carriériste (Working Girl), une femme torturée (Death and the Maiden) ou qu’elle se glisse dans la peau de la primatologue Dian Fossey (Gorillas in the Midst), son jeu évoque invariablement une certaine prestance et une autorité indéniable. Comme, par exemple, celle de l’agente littéraire qu’elle incarne dans My Salinger Year du cinéaste québécois Philippe Falardeau.
