La sortie en salle de 2012/Dans le coeur, coréalisé par Arnaud Valade et Rodrigue Jean, nous donne l’occasion de mettre en lumière ce dernier, cinéaste marquant des 20 dernières années.
Né à Caraquet, au Nouveau-Brunswick, Rodrigue Jean a tout d’abord été danseur, chorégraphe et metteur en scène de théâtre. Après quelques courts métrages remarqués (La déroute, La voix des rivières), il s’impose, au tournant des années 2000, comme un cinéaste définitivement original avec Full Blast et Yellowknife, deux films rigoureux et sensibles, entre Tarkovski et une chanson country.
En 2008, il réalise Lost Song, un film dépouillé sur la dépression post-partum que vit une soprano acadienne. Quatre ans plus tard, avec L’amour au temps de la guerre civile, il poursuit, en fiction, l’exploration crue et naturaliste de la prostitution au masculin, amorcée dans le documentaire Hommes à louer.
Juste avant la pandémie sort L’acrobate, dans lequel Sébastien Ricard incarne un Montréalais qui se consume dans une liaison passionnelle avec un acrobate russe. Comme l’a écrit notre collaboratrice Céline Gobert à l’époque « C'est beau, lugubre, et étonnamment politique dans la manière frontale de filmer le sexe et le désir, comme autant d'armes de résistance contre le moralisme ambiant. » On ne saurait mieux dire.
En salle le 19 avril, Do Not Expect Too Much From the End of the World met en scène une jeune femme mandatée par une multinationale afin de documenter le processus de casting d’une vidéo sur la sécurité au travail dans les rues de Bucarest.
La Bête raconte, à trois époques différentes, la romance impossible entre un homme et une femme que l’amour aurait dû souder, mais que la peur a divisés.
Spider-Man retrouve le chemin du grand écran. Chaque lundi jusqu’au 3 mai, Cineplex projette l’un des 8 films de la saga cinématographique mettant en scène le superhéros arachnéen.
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