Après Robert Zemeckis, c’est au tour de Guillermo del Toro de défendre son Pinocchio, dont la version, toute personnelle, est en salle, et sur Netflix le 9 décembre. Survol d’un artiste qui a su redonner au cinéma fantastique ses lettres de noblesse.
Né au Mexique en 1968, Guillermo del Toro s’amuse, dès l’âge de 8 ans, à fabriquer des petits films avec la caméra Super 8 de son père. Sa fascination pour les créatures et le cinéma le dirige d’abord vers le métier de maquilleur et spécialiste en effets spéciaux.
En 1993, il se fait remarquer au festival de Cannes avec Cronos, son tout premier long-métrage, dans lequel il aborde le vampirisme avec originalité. Quatre ans plus tard, le cinéaste signe avec Mimic, une première production américaine, marquée à nouveau par son univers sombre et singulier.
Ses oeuvres les plus abouties se trouvent constituées de thématiques similaires. Ainsi, sous des allures de contes merveilleux, L’Échine du diable, Le labyrinthe de Pan et The Shape of Water (Lion d’or et Oscar du meilleur film) sont tous campés dans un contexte de guerre, où le monde de l’innocence est confronté à la cruauté des hommes, des êtres bien plus monstrueux que les revenants ou créatures lovecraftiennes qui peuplent ces mondes féériques.
En plus de partager sa fascination pour les films de kaïjus (Pacific Rim) et le film noir (Nightmare Alley), Guillermo del Toro troque souvent son chapeau de réalisateur pour celui de producteur, et parfois même pour celui de romancier, notamment avec The Strain qu’il a coécrit avec Chuck Hogan.
Mediafilm vous invite donc à plonger dans l’imaginaire d’un cinéaste original, capable de nous surprendre autant avec ses films les plus personnels qu’avec ses productions hollywoodiennes.
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