À l’occasion de la sortie en salle du Plongeur, adaptation du best-seller québécois porté à l’écran par Francis Leclerc, voici un survol de la carrière de ce talentueux cinéaste.
Fils du poète, écrivain et chanteur Félix Leclerc et né à Québec en 1971, Francis Leclerc entame son parcours en tournant des dizaines de vidéoclips. Il se lance, en 2001, dans la réalisation d’un premier long métrage, Une jeune fille à la fenêtre, avec l’admirable Fanny Mallette.
En 2004, Francis Leclerc goûte à la consécration grâce à son second film, Mémoires affectives, un suspense psychologique insolite mettant en vedette Roy Dupuis, qui récoltera 4 Jutra (prix Iris), dont ceux du Meilleur film et de la Meilleure réalisation, ainsi que 3 prix Génie, notamment celui de la meilleure réalisation.
Fait amusant, la même année où Sofia Coppola présente son Marie Antoinette (2006) avec Kirsten Dunst, Francis Leclerc signe, en compagnie d’Yves Simoneau, la mise en scène du téléfilm biographique Marie-Antoinette avec Karine Vanasse dans le rôle-titre.
Si, avec Un été sans point ni coûp sûr, le cinéaste explore le récit d’apprentissage à travers le prisme de la nostalgie de la fin des années 60, il rend ensuite hommage à son père, en adaptant son roman autobiographique, Pieds nus dans l’aube. Ce conte initiatique marque la première collaboration avec Fred Pellerin à titre de coscénariste. Le tandem récidive avec L'Arracheuse de temps, inspiré d’un spectacle du célèbre conteur de Saint-Élie-de-Caxton.
Aussi salué pour son excellent travail de réalisation à la télévision (Apparences, Les rescapés, Les beaux malaises), Francis Leclerc signe avec Le plongeur son sixième long métrage.
Portrait de Francis Leclerc : © Bertrand Calmeau
