
Pour souligner la sortie en salle, cette semaine, du Lycéen de Christophe Honoré, voici un survol de la carrière de ce cinéaste aux multiples talents.
Né en 1970 en Bretagne, Christophe Honoré est encore adolescent quand il tient une chronique cinéma dans le journal de son école. Fervent lecteur des Cahiers du cinéma, il collaborera quelques années plus tard à la célèbre revue sous la direction de Serge Daney.
En 1995, il s’installe à Paris et, très vite, il partage son temps entre l’écriture, le théâtre et le cinéma, trois domaines où il excelle. En effet, avec la publication de cinq romans, d’une vingtaine de livres jeunesse, d’une dizaine de pièces de théâtre, et autant de mises en scène, on est en droit de se demander comment Christophe Honoré a aussi pu réaliser 15 longs métrages!
En 2002, son premier film, 17 fois Cécile Cassard, est bien reçu et plante les jalons d’une filmographie très personnelle, un ton original, entre émotion et formalisme, marqué au sceau de Demy, Truffaut et Godard.
Pouvant être inspiré par la Comtesse de Ségur (Les malheurs de Sophie), un acteur porno gay (François Sagat dans Homme au bain), Ovide (Métamorphoses) ou la mort de son père lorsqu’il était adolescent (le bouleversant Le Lycéen), Christophe Honoré bâtit depuis 20 ans une oeuvre unique, éminemment française, entre gravité et légèreté.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
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