
Quatrième long-métrage de fiction d’Anaïs Barbeau-Lavalette, Chien blanc sort cette semaine en salle. L’occasion d’évoquer le parcours de la cinéaste.
Née en 1979, à Montréal, Anaïs Barbeau-Lavalette vient d’une famille artistique, avec une mère documentariste, un père directeur-photo, un grand-père peintre et une grand-mère poétesse, qui lui inspirera son roman La femme qui fuit.
Études en cinéma à Montréal et en Palestine, documentaires tournés au Québec, au Honduras, en Argentine ou en Tanzanie, traitant de l’enfance défavorisée, du bénévolat ou de l’engagement : dès ses débuts, Anaïs Barbeau-Lavalette aborde des sujets sociaux, avec vigueur et sensibilité, et jette son regard de cinéaste au-delà de nos frontières.
En 2007, elle réalise son premier long-métrage de fiction, Le Ring, qui bénéficie d’un bel accueil critique et public, puis, cinq plus tard, Inch’ Allah, tout aussi bien accueilli. Mais c’est avec son adaptation de La déesse des mouches à feu que la cinéaste connaît la consécration alors que le film récolte sept prix, dont Meilleur film et Meilleure réalisation, au Gala Québec Cinéma de 2021.
Réalisatrice, écrivaine, scénariste, citoyenne : Anaïs Barbeau-Lavalette est une des voix fortes du Québec d’aujourd’hui, à l’écran et dans la vie.
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
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