Inch'Allah
Inch'Allah
L'avis de Mediafilm
S'inspirant de ses séjours au Moyen-Orient, Anaïs Barbeau-Lavalette (LE RING) fait une fois de plus preuve de sincérité et d'aplomb dans son deuxième long métrage de fiction, évocation à échelle humaine du conflit israélo-palestinien. Comme INCENDIES, REBELLES et SHAKE HANDS WITH THE DEVIL avant lui, INCH'ALLAH a le grand mérite d'ouvrir le cinéma québécois sur le monde, favorisant une salutaire rencontre avec l'Autre. Dans le cas présent cependant, le triangle amical féminin au coeur du récit apparaît un peu plaqué, son jupon didactique dépassant trop. De sorte que son inévitable éclatement lors du dénouement ne pourra atteindre la force dramatique souhaitée. Soutenue par une caméra à l'épaule nerveuse, la réalisation souple et vivante fait en partie oublier quelques dialogues peu subtils, ainsi que la prise de position politique sans équivoque de l'auteure, qui ne sera pas du goût de tous. Évelyne Brochu (CAFÉ DE FLORE) défend avec conviction un personnage qui aurait toutefois gagné à être mieux défini.
Synopsis
Obstétricienne dans une clinique en territoire palestinien, la Québécoise Chloé rentre le soir à son appartement en Israël, où plane constamment la menace d'attentats-suicides. Tout en fraternisant avec Ava, une jeune voisine qui fait son service militaire au poste de contrôle qu'elle traverse chaque jour, Chloé développe un lien d'amitié avec Rand, une patiente sur le point d'accoucher. C'est ainsi que l'obstétricienne fait la connaissance de la mère de Rand, mais aussi celle de son petit frère autiste et de son aîné, impliqué dans la résistance contre l'occupant israélien. Au lendemain d'une série de tirs sur une colonie juive, un char d'assaut, envoyé en patrouille de l'autre côté du mur de sécurité, écrase accidentellement un petit Palestinien frondeur que Chloé avait pris en affection. Fortement ébranlée par cette mort, ainsi que par d'autres événements tout aussi dramatiques, la jeune Québécoise a de plus en plus de difficultés à respecter son devoir de neutralité. (sortie en salle le 28 septembre 2012)
Année
2012Genre
DrameDurée
101 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Extrait (FR)
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Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
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Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame
Année
2012
Durée
101 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville
Interprètes
Production
Récompenses
Jutra, Meilleure actrice de soutien, 2013