Le Ring
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Le Ring

13
2007
Dans un quartier pauvre de Montréal, le quotidien d'un garçon de onze ans dont la mère héroïnomane a quitté la maison.
Rigoureuse illustration de la misère à travers le regard d'un jeune rêveur. Scénario fort bien documenté manquant ici et là de ressorts dramatiques. Traitement naturaliste, en prise sur le réel. M. Desjardins-Tremblay criant de vérité.

L'avis de Mediafilm

Ce premier long métrage de la Québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette met en images une misère économique et psychologique qu'elle connaît bien pour l'avoir côtoyée à titre de travailleuse sociale, soit celle du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Projet de fin d'études à l'origine (pour l'Institut national de l'image et du son, producteur du film), cette oeuvre naturaliste en prise sur le réel est rigoureusement et vigoureusement portée par le regard de son jeune héros, campé par un Maxime Desjardins-Tremblay stupéfiant de vérité, qui rappelle le petit Benoît de MON ONCLE ANTOINE. À travers lui, la cinéaste illustre les impasses de ce monde de pauvreté empirique qui est en train de le former à son image, et auquel l'enfant résiste avec toute la force d'un rêve fragile. La générosité du portrait (jamais fataliste), ainsi que la belle qualité documentaire de la mise en scène, donnent du poids à un scénario qui toutefois manque par moments de ressorts dramatiques.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 26 octobre 2007)

Année

2007

Genre

Drame social

Durée

90 min.

Origine

Canada

Information

Classification

13

Genre

Drame social

Année

2007

Durée

90 min.

Photographie

Pays

Canada

Québec

Distribution

Christal Films

Récompenses

Jutra, Meilleure musique, 2008

Images

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