
Évoquée pour la première fois chez Ridley Scott en 1977 dans The Duellists, la figure légendaire de l’empereur Napoléon Bonaparte y réapparaît, quatre décennies plus tard, dans un biopic à grand déploiement.
Scott n’est pas le dernier créateur, encore moins le premier, à s’intéresser aux exploits du célèbre militaire et chef d’État français. Napoléon a en effet inspiré au fil du temps une foule d’artistes de toutes les disciplines.
Au cinéma, il faut remonter au chef-d'oeuvre d’Abel Gance, en 1927, pour trouver la première trace marquante de l’empereur français défait à Waterloo dans l’histoire du cinéma. Entre Albert Dieudonné (qui jouait Napoléon dans le film d’Abel Gance) et Joaquin Phoenix (qui l’incarne sous la direction de Ridley Scott), une centaine d’acteurs ont, à travers près d’un siècle de cinéma, emprunté les traits du mythique personnage.
Au rayon des acteurs français, mentionnons Patrice Chéreau (Adieu Bonaparte), Daniel Auteuil (Napoléon (et moi)), Alain Chabat (Night at the Museum: Battle of the Smithsonian) ou encore Christian Clavier (dans un téléfilm d’Yves Simoneau, Napoléon). Du côté des anglo-saxons, les compositions de Marlon Brandon (Désirée), Rod Steiger (Waterloo), Herbert Lom (Guerre et paix) et Ian Holm (The Emperor's New Clothes) restent les plus mémorables.
Mediafilm érige en statue 5 longs métrages consacrés à Napoléon. Des films qui, en plus de se hisser parmi les mieux cotés, mettent en valeur de solides interprétations d’un personnage historique pour lequel nous attribuons, au nombre de ses multiples conquêtes, celle du cinéma.
Rencontré au tiff, Hirokazu Kore-eda nous parle du père, du fils et de son nouveau film, Monster, en salle cette semaine.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
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