La sortie en salle de Coeur de slush de Mariloup Wolfe, adaptation du roman de Sarah-Maude Beauchesne, est l’occasion de s’intéresser aux récits d’apprentissage du cinéma québécois.
Bien que nous ayons perdu le compte des « coming of age » produits chez nos voisins du Sud depuis longtemps, force est de constater que le genre a la cote au Québec. Et c’est encore plus vrai ces dernières années, avec un nombre important de ce type de films, majoritairement abordés d’un point de vue féminin.
De fait, les rites de passage, la quête identitaire et les premiers amours sont autant d'expériences, soit vécues par une protagoniste (La disparition des lucioles de Sébastien Pilote), soit tournées par une réalisatrice (Charlotte Le Bon avec Falcon Lake), ou une combinaison des deux (Une colonie de Geneviève Dulude De Celles, Kuessipan de Myriam Verreault).
À la fois intimiste et chaotique dans La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette, tantôt poétique avec Léolo du regretté Jean-Claude Lauzon, et traité avec humour et une bonne dose d’autodérision par Ricardo Trogi dans 1981, le « coming of age » québécois possède autant de charme et de caractère que les personnages qui l’habitent.
Voici donc 10 récits d'apprentissage d’ici parmi les mieux cotés chez Mediafilm.
Le passé et le présent d’Amsterdam se répondent dans Occupied City, le documentaire fleuve de Steve McQueen qui a pris l’affiche le 3 mai. Mosaïque en 7 films de la Venise du Nord.
Au côté d’Emily Blunt dans The Fall Guy, à l’affiche ce vendredi 3 mai, Ryan Gosling s’offre un rôle taillé sur mesure, celui d’une doublure de film d’action. Regard dans le rétro sur la filmo d’un gars polyvalent et désinvolte.
Dans Kanaval, en salle cette semaine, le Québécois Henri Pardo raconte à hauteur d’enfant le choc migratoire d’un gamin haïtien fuyant avec sa mère la dictature des Duvalier. Panorama d’un pays qu’on voit peu au cinéma.
©2024 MEDIAFILM Tous droits réservés.