
La sortie en salle de Coeur de slush de Mariloup Wolfe, adaptation du roman de Sarah-Maude Beauchesne, est l’occasion de s’intéresser aux récits d’apprentissage du cinéma québécois.
Bien que nous ayons perdu le compte des « coming of age » produits chez nos voisins du Sud depuis longtemps, force est de constater que le genre a la cote au Québec. Et c’est encore plus vrai ces dernières années, avec un nombre important de ce type de films, majoritairement abordés d’un point de vue féminin.
De fait, les rites de passage, la quête identitaire et les premiers amours sont autant d'expériences, soit vécues par une protagoniste (La disparition des lucioles de Sébastien Pilote), soit tournées par une réalisatrice (Charlotte Le Bon avec Falcon Lake), ou une combinaison des deux (Une colonie de Geneviève Dulude De Celles, Kuessipan de Myriam Verreault).
À la fois intimiste et chaotique dans La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette, tantôt poétique avec Léolo du regretté Jean-Claude Lauzon, et traité avec humour et une bonne dose d’autodérision par Ricardo Trogi dans 1981, le « coming of age » québécois possède autant de charme et de caractère que les personnages qui l’habitent.
Voici donc 10 récits d'apprentissage d’ici parmi les mieux cotés chez Mediafilm.
Rencontré au tiff, Hirokazu Kore-eda nous parle du père, du fils et de son nouveau film, Monster, en salle cette semaine.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
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