Darren Aronofsky, chantre du cinéma indépendant américain, présente The Whale, son huitième long métrage, en salle mercredi.
Formé à l’Université de Harvard, le cinéaste new-yorkais est reconnu pour ses fictions à caractère psychologique et philosophique. Il n’hésite pas à emprunter les codes du cinéma de genre afin d’explorer, très souvent, les abysses de l’âme humaine. Survol en 5 films.
Récipiendaire, dès son tout premier essai, du prix de la mise en scène à Sundance, Darren Aronofsky joue d’ores et déjà les cartes du surréalisme, de la paranoïa et du chaos. Des thèmes récurrents à travers son œuvre.
La descente aux enfers de quatre toxicomanes exposée dans ce film percutant n’épargne pas le spectateur. C’est la consécration pour le réalisateur, alors que l’interprétation d’Ellen Burstyn, tout comme la bande sonore de Clint Mansell restent gravés dans les mémoires.
Le portrait réaliste et sans compromis que brosse Darren Aronofsky du monde de la lutte lui a valu un Lion d’or à Venise. Une récompense fort méritée, et sans doute due, en partie, à la performance inattendue et exceptionnelle de Mickey Rourke dans le rôle-titre.
Afin d’exposer à nouveau les effets malsains d’un environnement ultra-compétitif, le cinéaste se tourne cette fois vers l’univers exigeant de la danse classique. Ainsi, on assiste, avec ce thriller psychologique, au délire dans lequel sombre une ballerine perfectionniste et vulnérable. Oscarisée pour son rôle, Natalie Portman émeut dans une composition renversante.
Invoquant Polanski et Bunuel, Mother! aborde, sous des airs de drame d’horreur, la création et la maternité. Même si elle n’a pas fait l'unanimité, cette allégorie débordant de symbolisme fascine, entre autres, par son envoûtante direction artistique.
Le 31 août prochain marquera le 40e anniversaire de la sortie en salle au Québec de La femme de l’hôtel, premier long métrage de Léa Pool. Ce film sublime d’inspiration durassienne se fait l’écho du tout dernier film de la cinéaste d’origine suisse: Hôtel silence, qui prend l’affiche cette semaine au Québec.
S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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