En prévision de la sortie de Black Panther: Wakanda Forever, Mediafilm a assisté à une vidéoconférence lors de laquelle une partie de l’équipe du film était rassemblée.
Dans cette suite fort attendue de Black Panther, le peuple du Wakanda pleure la disparition de son roi T'Challa, personnage qui était interprété par Chadwick Boseman, foudroyé par un cancer en 2020, alors qu’il n’avait que 43 ans.
Pour le réalisateur Ryan Coogler, renouer avec cet univers a été à la fois « de super retrouvailles avec toute l’équipe du premier film [...], mais aussi l’occasion de pouvoir partager notre chagrin, de nous serrer dans nos bras, chose que nous n’avions pas pu faire durant la pandémie. »
Au-delà du choc et du deuil, la production s’est questionnée sur l’avenir de cet univers. Kevin Feige, président des studios Marvel, se souvient même s’être demandé s’il fallait poursuivre. « Il a été établi assez rapidement, dans ce processus, que ce monde extraordinaire porté à l'écran devait continuer d’exister », conclut-il.
Ainsi, Ryan Coogler, qui avait déjà passé une année à écrire une première version dans laquelle se trouvait T’Challa / Black Panther, a repensé un tout autre scénario afin de « rendre hommage à Chad [Boseman]. »
Bien que les personnages féminins occupaient déjà une place importante dans le premier volet de la franchise, ils se retrouvent, dans Wakanda Forever, au coeur de l’histoire.
Pour le producteur Nate Moore, si les personnages jouées par Letitia Wright, Lupita Nyong’o et Danai Gurira (présentes lors de la conférence) n’avaient pas été mises en valeur, cela aurait nuit à la justesse et à la crédibilité du récit.
« C’était l’histoire qui devait être racontée. Les personnages les plus touchés par la mort de T’Challa sont des femmes », a-t-il précisé, soulignant au passage le travail formidable de toutes les actrices du film.
L’acteur mexicain Tenoch Huerta (Sin Nombre, The Forever Purge) incarne Namor, un mutant amphibien et roi d’une cité sous-marine, déterminé à anéantir Wakanda.
« Je suis honoré de faire partie de cette aventure, mais ce n’est pas évident de jouer l’antagoniste, car je suis ce vilain qui cherche à détruire un héritage précieux, une représentativité à laquelle moi-même je m’identifie. »
Heureusement pour le comédien, son personnage possède aussi une dimension humaine qui motive ses actions. « Ça n'excuse pas les gestes posés, mais avec son passé et celui de sa culture [faisant écho aux peuples autochtones d’Amérique du Sud], il partage des blessures identiques à celles vécues par le peuple du Wakanda. », ajoute-t-il.
Sa présence apporte au long métrage son lot de scènes d’action, qu’on nous promet intenses.
Black Panther: Wakanda Forever sort en salle le 11 novembre.
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