Impossible d’échapper à son engouement depuis les dernières semaines, l’éclipse totale du Soleil est à nos portes. Le lundi 8 avril, ce phénomène saisissant et inédit sera visible dans le ciel du Québec. Il se décline également sous différentes facettes au cinéma. Médiafilm en propose quelques-unes.
Qu’elle soit partielle, lunaire ou solaire, l’éclipse sert parfois de décor à des univers visuels fantastiques ou encore de moteur narratif à des récits plus intimes. Afin de souligner cet événement exceptionnel, Médiafilm propose 5 suggestions de films à regarder à l’intérieur … à l’abri de tout risque.
2001 : L’odyssée de l’espace
Certainement l’une des éclipses solaires les plus emblématiques de l’histoire du cinéma, la séquence d’ouverture du film de Stanley Kubrick montre le phénomène de disparition apparente et temporaire du Soleil par la Terre et la Lune, vue de l’espace, sur une musique de Richard Strauss, désormais indissociable de ce moment de cinéma grandiose qui propulse en un instant l’humanité dans sa contemporanéité.
Apocalypto
L’éclipse solaire prend des allures mystiques chez Mel Gibson. Durant une scène de son film d’action se déroulant dans le Yucatan et le Guatemala précolombiens, des chefs mayas interprètent l’événement spectaculaire comme un présage de l’insatisfaction des dieux. La séquence se métamorphose alors en un pivot crucial pour le destin d’un groupe de prisonniers, dont Jaguar Paw, le héros de cette fresque sanguinaire.
Pitch Black
Premier long métrage à introduire le célèbre personnage de Richard B. Riddick (et par la bande son interprète, Vin Diesel), ce suspense de science-fiction met en scène un équipage de vaisseau, s’écrasant sur une planète inconnue où se cachent des créatures qui ne vivent que dans l’obscurité. Pas de chance pour le groupe de survivants, une éclipse solaire imminente va plonger la planète dans la noirceur absolue pour une durée indéterminée.
L’Éclipse
Comme dans la célèbre chanson de Bonnie Tyler, l’éclipse que met en scène le cinéaste italien Michelangelo Antonioni en est une liée aux affaires de coeur. Après L’Avventura et La notte, Antonioni complète sa célèbre trilogie en racontant la romance impossible entre Monica Vitti et Alain Delon. Campée dans un monde capitaliste, leur idylle, consumée par une modernité matérialiste, devient le symbole d’un effritement sentimental vouant toute passion à l’anonymat.
Baraka
Documentaire méditatif dans lequel se succèdent diverses célébrations religieuses et danses rituelles, Baraka illustre et témoigne du rapport intrinsèque entre la nature, l’homme, l’histoire et la spiritualité. Le tout culmine par une puissante séquence d’éclipse solaire que l’équipe du film, déterminée à capter la scène sur le toit d’un hôtel à Hawaï, a failli ne jamais pouvoir tourner.
