Le ciel rouge, Ours d’argent à la Berlinale, sort en salle ce vendredi. Regard dans le rétro sur l'œuvre méconnue de son réalisateur Christian Petzold.
Né en 1960 dans une petite ville de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Christian Petzold s’est imposé à l’international comme une des voix dominantes de ce qu’on appelle L’École berlinoise (Berliner Schule). Avec Angela Schanelec (J'étais chez moi, mais…), Thomas Arslan (Bright Nights), Maren Ade (Toni Erdmann), Petzold pratique un cinéma d’auteur fin, hors des sentiers balisés, qui s’inscrit dans la continuité philosophique ou esthétique de Harun Farocki, dont il fut l’élève à l’Académie allemande du film et de la télévision de Berlin.
Le ciel rouge, par son sujet, nous apparaît d’une criante actualité: des amis réunis dans une maison de vacances au bord de la mer Baltique observent au loin l’avancée des feux de forêts.
Dixième long métrage réalisé par Christian Petzold pour le cinéma, Le ciel rouge est seulement son cinquième à se frayer un chemin jusqu’aux salles de cinéma du Québec.
Afin de souligner sa sortie ce vendredi, Mediafilm vous propose de remonter le cours de l’œuvre de son réalisateur, fondée, en bonne partie, sur l’exil, le doute et les amours contrariées...
