
La sortie, ce vendredi 1er avril, de Tout s’est bien passé nous donne l’occasion de survoler la riche carrière de François Ozon.
En 1999, il adapte une pièce de théâtre de Fassbinder, Gouttes d’eau sur pierres brûlantes. En 2022, il signe Peter von Kant, inspiré d’un des films du cinéaste allemand. Entre les deux, il a réalisé 17 films, devenant une figure majeure du cinéma français.
Né dans une famille catholique de Paris, François Ozon suit la filière classique des écoles de cinéma, puis se fait remarquer par la qualité des nombreux courts-métrages qu’il réalise pendant près de dix ans.
Avec son 4e long-métrage, l’émouvant et sobre Sous le sable, il donne à Charlotte Rampling un de ses plus beaux rôles et obtient la reconnaissance de la critique et du public. Il tourne ensuite presque un film par année, passant de la franche comédie – 8 femmes, son plus grand succès – à la gravité comme dans Frantz ou Grâce à Dieu. Il touche aussi, entre autres, au film historique (Angel) et au polar hitchcockien (Dans la maison), ainsi qu’au film d’adolescents (Été 85), qu’il détourne brillamment.
Malgré ses airs de sage jeune premier, Ozon pratique un cinéma qui est tout sauf lisse. Ouvertement gay, il cultive les zones d’ombre, les transgressions de tout ordre et les ambivalences, sexuelles ou autres, oscillant sans cesse entre naturalisme, classicisme et artificialité assumée.
S’il a joué avec les genres cinématographiques les plus divers et souvent traité de la mort et du deuil, le prolifique cinéaste se distingue tout particulièrement par la place prédominante qu’il réserve aux personnages féminins, toujours complexes, jamais accessoires.
Voici donc les 10 choix que Mediafilm vous propose pour tenter de cerner un créateur singulier et dont les films ne laissent jamais indifférent.
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
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