
À l’occasion de la sortie en salle du documentaire Salvatore: Shoemaker of Dreams de Luca Guadagnino, soulignons la carrière d’un cinéaste qui est souvent là où on ne l’attend pas.
Né en 1971 à Palerme, d’un père sicilien et d’une mère algérienne, Luca Guadagnino passe une partie de son enfance en Éthiopie, puis étudie le cinéma à Rome.
À ses débuts, il tourne des documentaires, un genre qu’il pratique régulièrement, par exemple Tilda Swinton: The Love Factory (2002), portrait de son actrice fétiche, ou Bertolucci on Bertolucci (2013), le cinéaste qui l’a le plus influencé.
Après s’être tourné vers la fiction, Guadagnino est révélé par Io sono l'amore et, surtout, à l’international, par Call Me By Your Name – dont la suite est évoquée depuis plusieurs années.
Très cinéphile, le réalisateur italien ne dédaigne ni le petit écran (l’excellente mini-série We Are Who We Are) ni les remakes : A Bigger Splash (d’après La Piscine de Jacques Deray) ou Suspiria. Il aurait même le projet de faire une nouvelle version de Scarface.
Imprimant sa marque autant sur une histoire d’amour cannibale (Bones and All) que sur le portrait de Salvatore Ferragamo, Luca Guadagnino va là où le mène ses envies, peaufinant son regard sur les sujets les plus divers.
Par exemple pour Challengers, son prochain film, déjà tourné, il s’attache à un trio amoureux dans le monde du tennis, avec Zendaya, Josh O’Connor et Mike Faist. Sortie prévue en 2023.
La 24e édition du Festival du film de l’Outaouais sera dédiée à Michel Côté, récemment disparu.
En marge des blockbusters estivaux présentés en salle, de nombreuses projections à la belle étoile sont prévues cet été, à Montréal et un peu partout au Québec.
Décédé à l’âge de 72 ans, l’acteur québécois Michel Côté s’est notamment illustré, au cinéma, dans C.R.A.Z.Y. et Cruising Bar.
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