
Survol de la carrière du cinéaste Hirokazu Kore-eda, dont le film Les bonnes étoiles, célébré à Cannes en 2022, prend l’affiche ce vendredi.
Né à Tokyo en 1962, le jeune Kore-eda est initié très tôt au cinéma grâce à sa mère cinéphile et découvre, plus tard, les univers de Fellini et de Truffaut. Après avoir complété des études universitaires en littérature et en scénarisation, Hirokazu Kore-eda fait ses premiers pas en tant qu’assistant-réalisateur sur des documentaires pour la télévision.
Dès ses premiers longs métrages de fiction, le cinéaste insuffle une approche quasi documentaire à ses oeuvres. Et qu’il aborde le deuil dans son premier film (Maborosi), le monde de l’enfance dans Personne ne sait ou l’absence dans Still Walking, ses récits s’articulent principalement autour de la filiation et de la vie familiale.
Gagnant, à Cannes, du prix du jury en 2013 pour Tel père, tel fils et de la Palme d’or en 2018 pour Une affaire de famille, Kore-eda a tourné ses deux derniers films à l’extérieur du Japon. D’abord, en France, pour La vérité, avec Catherine Deneuve et Juliette Binoche, puis en Corée du Sud pour Les bonnes étoiles, dans lequel on retrouve l’acteur Song Kang-ho, connu pour son rôle dans Parasite.
Se réclamant de l’influence de Ken Loach et de Mikio Naruse, le réalisateur nippon joue invariablement la carte de la sobriété à travers des mises en scène dépouillées, afin de livrer des portraits souvent doux-amers, empreints de chaleur et d’humanité.
En voici donc cinq exemples, considérés parmi ses films les plus aboutis selon Mediafilm.
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