La pandémie a mis sur pause les projets du réalisateur canadien dont le deuxième film, Blood Quantum, sort aujourd'hui en VOD. Il nous raconte comment il traverse cette période complexe. En bonus : quelques suggestions cinéma!
Comment vivez-vous le confinement en tant qu’artiste?
J’étais en plein période d’écriture du scénario d’un nouveau film d’horreur, avant que ce virus ne vienne changer les choses de façon drastique.
Je pense que cette période de confinement, quel que soit le nom qu’on lui donne, va avoir un impact sur la culture et influencer les auteurs. Je crois vraiment que les artistes vont absorber cette tragédie et la traiter sous différentes perspectives.
Une chose est certaine : on ne pourra plus raconter les histoires comme avant!
Quelles seraient vos suggestions de films ou de séries pour les lecteurs de Mediafilm?
Comme tout le monde j’ai revu Contagion! (Rires) Mais je dirai Children of men, un autre genre d’apocalypse. Je revois des films de «contamination», par exemple Le Septième Sceau de Bergman qui est très cérébral.
Aussi, je citerais Lifeforce de Tobe Hooper… Un film de vampires dans l’espace!
Côté séries, je conseille The Wire qui est géniale. Dernièrement, j’ai bien aimé I am Not Ok with This (ndlr : visible sur Netflix). Oh! Atlanta aussi qui est super bien écrite.
Quel message aimeriez-vous passer aux cinéphiles confinés?
En tant qu’humains, nous ne sommes pas habitués à rester dans de si petits espaces, on a l’habitude d'interagir, etc. Je suis moi-même un gars assez «physique». L’art est en ce moment plus important que jamais.
Ce qui est particulier c’est qu’il s’agit là d’une expérience globale, partagée. Peut-être que celle-ci va finalement nous rapprocher.
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S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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