La sortie en salle du premier volet des Trois mousquetaires de Martin Bourboulon nous donne l’occasion de constater à quel point le récit de Dumas a inspiré les cinéastes de tout temps et de partout.
Le livre le plus célèbre d’Alexandre Dumas a inspiré pas moins d’une centaine d’adaptations tous formats confondus, dont huit à l’époque du cinéma muet. Hormis la France et les États-Unis, il a séduit des cinématographies de pays aussi variés que la Chine, la Russie, l’Égypte, le Japon, le Mexique, l’Italie ou l’Espagne.
D’Artagnan et ses acolytes ont ainsi été apprêtés à toutes les sauces : hollywoodienne, avec Gene Kelly à son plus virevoltant, Lana Turner en Milady et Vincent Price en Richelieu; britannique, avec Michael York en D’Artagnan et Raquel Welch en Constance Bonacieux; franchouillarde, avec Bourvil en valet de D’Artagnan; et en 3D, avec Christoph Waltz en démoniaque Richelieu.
Le quatuor qui a pour devise « Un pour tous et tous pour un » a même eu droit à une version animée tout à fait honorable, en 2004, et l’autre, plus ciblée : Barbie et les trois mousquetaires! Sans compter un film érotique allemand (Les exploits amoureux des trois mousquetaires) en 1971 et un autre carrément pornographique (Erotic Adventures of the 3 Musketeers) en 1992. Tous deux cotés 7, tout comme Les trois mousquetaires et demi, pochade mexicaine de 1960.
Près de 180 ans après la première publication de leurs aventures, D’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis continuent d’inspirer les cinéastes: alors que les Britanniques viennent d’en faire une série B avec un D’Artagnan noir, Houda Benyamina, la réalisatrice de Divines, est en train de tourner une version féminine, intitulée Une pour toutes.
Le 31 août prochain marquera le 40e anniversaire de la sortie en salle au Québec de La femme de l’hôtel, premier long métrage de Léa Pool. Ce film sublime d’inspiration durassienne se fait l’écho du tout dernier film de la cinéaste d’origine suisse: Hôtel silence, qui prend l’affiche cette semaine au Québec.
S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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