
Amusons-nous avec quelques artisans du cinéma qui, au cours de leur carrière, ont collectionné la cote (7) - Minable.
Parmi les plus célèbres des cinéastes ratés, Edward D. Wood Jr., à qui l’on doit le douteux Plan 9 from Outer Space, n’a jamais fait mieux qu’une cote (7). Son parcours demeure malgré tout peu banal, tel qu’en témoigne le film biographique Ed Wood de Tim Burton, hommage de fan à ce personnage aussi extravagant que singulier.
Au cours de la même période, soit vers la fin des années 1950, Richard Cunha s’en donnait également à coeur joie dans la série B sans queue ni tête, comme en fait foi le film de bas étage Missile to the Moon.
Peu de temps après est apparu Herschell Gordon Lewis, un consultant en marketing qui avait trouvé la recette pour faire parler de lui avec ses titres aussi puérils que sanglants. D’ailleurs, celui à qui l’on accorde la paternité du film « gore » avec le grand-guignolesque Blood Feast, se plaisait à dire qu’il n'arrivait pas à comprendre comment des spectateurs pouvaient réellement apprécier ses productions.
En dehors des frontières hollywoodiennes, certains cinéastes n’ont pas donné leur place au chapitre de la médiocrité. Ce fut notamment le cas d'une frange de réalisateurs italiens qui, à coup de pseudonymes, plagiaient des succès américains ou pondaient des scénarios insignifiants, prétexte à des scènes érotiques. Bruno Mattei, également connu sous les noms d’emprunts Vincent Dawn et Pierre Le Blanc, excellait en la matière.
Enfin, au panthéon des champions du long-métrage bâclé se hisse, tout au sommet, le redoutable Joe D’Amato avec 16 films cotés (7), suivi de près par l’Espagnol Jesus Franco, cumulant 12 titres. Larry Buchanan arrive quant à lui bon troisième, avec huit films ayant obtenu la pire cote de Mediafilm.
Voici donc 7 oeuvres du 7e art, cotées (7), à voir à vos risques et périls!
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
Les feuilles mortes, 13e long métrage du Finlandais Aki Kaurismaki et Prix du Jury à Cannes, se dépose enfin sur nos écrans.
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