La sortie d’Emily, consacré à Emily Brontë, la célèbre auteure des Hauts de Hurlevent, nous a donné envie de souligner les adaptations de ce classique paru en 1847.
Dans la littérature anglo-saxonne, Catherine et Heathcliff, les amants maudits de Wuthering Heights, sont aussi connus que Roméo et Juliette. Le cinéma britannique s’en est emparé dès 1920, mais c’est la version hollywoodienne de William Wyler, sortie en 1938, avec Laurence Olivier et Merle Oberon, qui reste la plus connue.
Depuis, des cinéastes aussi dissemblables que Luis Buñuel et Jacques Rivette ont transposé à l’écran cette histoire de passion et de vengeance, le premier au Mexique et le second, dans la campagne française des années 30.
Au chapitre des curiosités, Timothy Dalton – James Bond no 5, mais aussi acteur shakespearien – a prêté ses traits à l’ombrageux amoureux, tandis qu’en 1992, Juliette Binoche a incarné une vibrante Catherine, aux côtés d’un Ralph Fiennes un peu moins convaincant.
Le 31 août prochain marquera le 40e anniversaire de la sortie en salle au Québec de La femme de l’hôtel, premier long métrage de Léa Pool. Ce film sublime d’inspiration durassienne se fait l’écho du tout dernier film de la cinéaste d’origine suisse: Hôtel silence, qui prend l’affiche cette semaine au Québec.
S'inspirant de Belle de jour et des comédies de Billy Wilder et Blake Edwards, Caroline Vignal raconte dans Iris et les hommes les échappées belles d'une femme moderne. Rencontre.
Du 27 mars au 21 avril, la Cinémathèque québécoise sort de son cadre, normalement assez solennel, avec un cycle de projections dédié à un des créateurs de cinéma les plus drôles et les plus sous-estimés du XXe siècle: Mel Brooks.
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